s o u n d t r a c k
a sky full of stars,
and he was starring at her
[ o u t f i t ]

Cosmos il regarde en coin la blonde en face de lui. L'épouse De Montmorency qui vient de dire un propos déplacé, complètement inélégant pour une dame de son rang. Elle est choquée elle-même de son indélicatesse, son époux tente de rectifier le geste gauche. Il ne comprend pas ce qui se déroule. Les langues semblent se délier, peut-être que l'alcool des verres y est trop chargé.  Il repousse alors le verre sans savoir qu'il était déjà empoisonné. Et il n'a pas le temps d'investiguer davantage car les portes de la grande salle font place à @"Lyssa Lestrange". Le retour fracassant d'une anglaise désirée - ou redoutée - de toute la table. Cosmos savait peu de choses sur elle, en tout cas, sa cousine en face semblait ravie de son retour. Ces yeux transpirent le bonheur.

Déconcentré par la main qui se loge sur sa cuisse, Cosmos dirige son attention sur Säaga. Comprenant la demande secrète de sa future épouse, il se pencha alors à son oreille pour murmurer délicatement les éclaircissements souhaités. « C'est Lyssa Lestrange. Cousine d'Eleonor Lestrange, assise en face de nous. Il semble que les cousines sont au département des mystères. » Tout les sorciers britanniques connaissaient les Lestrange, destin funeste mais redoré par leur souveraineté dans le département mystérieux. Cependant Cosmos ne savait rien de plus sur le personnage. A vrai dire il n'aurait jamais su qui était la sombre sorcière si Eleonor n'avait jamais mentionné son nom à l'une de leurs vendeuses à la boutique Flamel-Delacour. La position de Cosmos l'obligeait à se renseigner sur les gens fortunés. Les Lestrange en faisaient partie.

Mais déjà alors qu'il tente de comprendre la situation, pourquoi l'arrivée de Lyssa Lestrange faisaient vibrer la pièce, Säaga sert le toast.. en l'honneur de sa perfide de sœur assise devant eux. Anastasia Karkaroff. Il savait le minimum d'elle. Honnêtement elle se fichait d'obtenir plus d'informations la concernant. Elle était si mauvaise et hypocrite envers Säaga. Il reste courtois uniquement par bienséance. Le français connaît par cœur les tonalités de sa belle, Säaga elle a des intonations différentes dans la voix pour chaque phrase qu'elle prononce. Envoûtant ses orateurs à chaque fois. Le mensonge glissait sur sa langue de façon bien trop naturelle. Trop rapide. Trop fausse. Cosmos savait que ses louanges étaient falsifiées. Anastasia n'avait rien offert à Säaga. Ni amour ni pitié. « Mes succès sont les tiens, Ania. » Cosmos regardait sa femme, perplexe. A quoi rime cette mascarade? Pour la Lestrange - De Montmorency à côté d'elles? Il la voyait, l'air de rien, scruter les sœurs.  Il serre la mâchoire Delacour.  Säaga n'avait pas à pousser le bouchon si loin. Il était écœuré par ses mots calomnieux. Il pouvait imaginer le dégoût de Säaga envers sa sœur. La preuve étant qu'elle glisse sa main dans la sienne et qu'il la saisit avec tendresse pour la ramener à ses lèvres, préférant embrasser sa belle plutôt que ses propos nauséeux.

Malheureusement le dramaturge n'en finit pas. Les sœurs Karkaroff tout les oppose, sauf cet esprit de conquête. Aucune ne veut laisser l'autre gagner la partie. Elle prend la parole la russe, de ces odieux mots hypocrites. « J'aimerais dire autant de votre époux, Phobos Rowle n'est-ce pas?  Mh. Malheureusement il brille de son absence. » Pourquoi.. venait-il.. ? De provoquer Karkaroff ? Évidemment tout était sincère. Et elle le méritait. Se jouer de Säaga comme ça était un crime aux yeux du français. Mais.. ce n'était pas très intelligent.

La réponse de Karkaroff disparut vite sur le brouhaha au fond de la salle. Thésée Avery contre.. un jeune homme. Lyssa Lestrange tentant de tempérer la dispute avant de faire le tour de table, s'arrêtant en face d'eux pour embrasser sa cousine et lui glissait un mot qui vient éclairer son visage de bonheur. Puis elle part du côté de Thyeste Avery à qui elle adresse ces salutations.. et repart. Comme de rien. Comme si personne ne l'observait. Elle prenait ses aises la Lestrange, pourquoi ? Comment ? Il fronce les sourcils. Ce banquet était bizarre. Quelque chose ne tournait pas rond. La main blanche du garçon enferma la main de sa fiancée. « Observe Säaga. » Pour qu'elle se tienne prête, comme lui, au déroulement de cette soirée qui se ternit minute après minute. La magie disparaît, tous les visages s'obscurcissent.

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Il a entendu la phrase d'Eleonor et ne sait pas trop quoi en penser. Il écoute alors le toast de @"Säaga Karkaroff" qui l'écoeure et la réponse d' @Anastasia Karkaroff l'énerve, se trahissant en provoquant la sorcière. Enfin il observe le reste de l'attablée dont les comportements s'échauffent. Il averti Säaga, craignant la révolte.

s o u n d t r a c k
o u t f i t
Il préfère se convaincre que tout ira bien quand il se dirige à sa place. C’est ce qu’il peut espérer pour tous en réalité. C’est pénible de devoir se taire mais n’est-il pas plus avisé d’agir ainsi dans certains moments, quand précisément l’hôte de ce soir n’est autre qu’un Avery ? C’est plutôt réussi. Il ne disait pas là que tout irait bien. Il suffit de voir qui est face à lui pour comprendre la nuance. Pour le moment c’est plutôt réussi, la magie de voir cette salle encore comme au premier jour, fonctionne, c’est ainsi. La suite ? Il ne peut pas la deviner. Tout dépendra de ceux qui se trouvent autour de lui et de lui-même par la même occasion. C’est le challenge de ce soir pas vrai ? Il roule des yeux mais ne peut s’empêcher de sourire au commentaire des cuisines même si certains plus sensibles encore à la pleine lune et aux cuissons des viandes risquent de … et bien quoi. Il ne sait pas. Il jette un rapide coup d’œil de l’autre côté de la table, à moitié soulagé de ne pas y voir Castiel mais bien Belphegor accompagné du même que l’autre fois. Il préfère boire une gorgée du vin qu’on lui sert plutôt que de penser au pourquoi de ce soulagement de ne pas l’y voir. Est-ce la culpabilité qui lui tort l’estomac ou l’envie de le revoir encore ?

Le mot frère lui fait lever la tête vers cet autre clan qui le rend incapable de prononcer le moindre son. Un Montmorency n’était donc pas suffisant ? Il peut jouer le jeu, ne va pas se mettre à jouer avec sa nourriture tel un enfant boudeur. Prétendre que tout va bien est devenu une habitude, éviter les sujets qui fâchent avec ses proches ou la famille son quotidien. Rien de nouveau sous la brume anglaise. Il n’est pas surpris quand les retardataires arrivent, pas non plus surpris quand ça hausse le ton, d’une information qui n’intéressera que les personnes concernées. Ca le distrait cependant assez pour ne pas se focaliser sur ce qu’il se passe en face de lui, à ces interrogations dans sa tête qui ne semblent pas en finir depuis l’instant où il est arrivé aux portes de ce château. Cela s’agite pourtant autour de lui, assez pour qu’il se décide à écouter, à regarder leurs expressions à chaque fois différentes pour tenter comprendre ce qu’il se passe, pour comprendre pourquoi lui aussi hausse un peu le ton pour parler à ses vis-à-vis puisque les félicitations semblent être de mise dans de telles circonstances. Un mariage pardi, ce n’est pas tous les jours. « Toutes mes félicitations à tous les deux. Me voilà ravi de remarquer que l’Armorentia n’aura pas raison de cette union là. » Il repose son verre, assez surpris et en même temps soulagé. De tout ce qu’il aurait pu dire, c’est surement la vérité lui fait le moindre mal.

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Abel est pas mal désorienté quand il voit son vis-à-vis. Il en oublie un peu de participer à la conversation mais en profite pour boire quelques gorgées de vin. Il regarde du côté de la meute pour voir comment ils s'en sortent se sent un peu coupable par rapport à Castiel. Il fait à peine attention à l'arrivée tardive de Lyssa. Il est attentif à ce qu'il se passe autour de lui quand il regarde l'expression des autres changer curieusement parfois et ne peut pas s'empêcher de féliciter à sa façon Olympe et Hermès pour le mariage à venir. @Belphégor Bak @Castiel Yeon-Spellridge @Pete Glaswock @Olympe Flamel @Leilani Gamble @Violet Longbottom @Hermès de Montmorency @Hadès de Montmorency   @Thyeste Avery

Seul le chant de la colère séduit son ouïe distraite. Charybde nageant dans cet océan de non sens qui a avalé la table, bête mortifère pour qui le cœur de Ligeia préfère s'ouvrir plutôt qu à l'ombre familière qui lui fait face. Elle le voit à peine, Caïn, à travers le crachin de larmes qui lui voile la vision, géant au regard oblatif, à qui elle aurait rendu l'œillade tendre si elle n'était pas en train de se noyer dans les abysses d'une rancœur sombre. Elle sombre, Ligeia, écoute à peine sa voisine qui lui sert un verre de vin, l'ignore enfin pour porter un toast entiché à l'incube qui trône à ses côtés.

Trouble qu'elle peut goûter du bout de sa langue. Ce n'est pas du vin qu'il y a dans son verre. C'est un cataplasme qui l'écœure, révulse son estomac fragile, malmené d'un dégoût qui la ronge tel un infâme bubon. Ou peut-être est-ce l'après-coup du naufrage de ses pensées, d'un maelström de paranoïa, de chagrin et de colère qu elle ne parvient pas à faire taire ? Il a tout organisé, ça ne peut être que lui, elle vilipende, l'œil noir à la vue de l'Avery penché sur un Yaxley, qu'elle sait doué de cruauté. Où est le jeune homme qui se serait confié à elle, la tête posée contre son sein, lové dans sa tendre étreinte ? Une larme discrète roule le long de sa joue, traîtresse décorant le derme d'une perle de nacre qu'elle se refuse à chasser.  

Ça lui brûle la bouche. Ça menace d'éclater en bout de table, au visage de tous les convives et elle cède, Ligeia, se livre à sa némésis. “I loved what we were inside these walls, what we could have been above them, and you ruined all of this for me.” Ça lui écorche la gueule comme si elle crachait des ronces, comme si les serres du vautour s'étaient refermées autour de ses mâchoires, arrachant une vérité qu'elle aurait préféré garder entre ses mâchoires serrées. Absence à sa droite, entre leurs corps, elle approche sa main et mêle ses doigts aux siens, dernière étreinte d'une tendresse à l'agonie, aveu d'un serment inviolable qu'elle s'apprête à prononcer, qui ne concernera qu'elle. “I want you to know that if something happens to you, I'll do nothing to help you. I'll let you die, drown in your own blood. I'll turn my back on you as you did on us, on me, by joining them.” Eux, les mangeurs de mort du Seigneur des Ténèbres, qui ont tué des sorciers et sorcières au sang mêlé. Comme elle. “You aren't the boy I loved anymore. You repel me.” Elle assène, et ça résonne dans l'air, sème un silence alors qu'elle repousse sèchement sa main et se lève, s'enfonce aux dédales de l'école qui a vu naître et périr leur amitié.

traduction:

Troublée par le contenu de sa boisson et ivre de colère, Ligeia perçoit peu ce qui se passe du côté des autres convives. Persuadée que @Thyeste Avery est derrière tout ça, elle se concentre sur lui et ne peut plus contenir sa haine, lui ouvrant son cœur sur leur amitié passée avant de sortir de la Grande Salle.

outfit 1 & 2
Cette soirée était en tout point ce que la chanteuse avait imaginé. Ennuyeuse au possible. Les grands du monde d’hier ne se départissant pas de leur attitude contemptible qui leur collait à l’épiderme comme si leur snobisme s’y était greffé par quelque eugénisme. Le sourire de l’Avery allait à nouveau la pourchasser longtemps. L’enfant d’hier n’avait que peu communiqué sur les vexations journalières dont l’abreuvait sa némésis. Encore moins sur ce fameux jour dans la forêt. Il avait fallu l’intervention d’Hestia pour qu’enfin la défense remplace la feinte indifférence. Oh, comme elle aurait voulu leur jeter à tous au visage les propos factieux qui lui brûlaient les lèvres presque autant que la bague de fiançailles à son annulaire qu’elle aurait tant aimé retirer. Mais non, la demoiselle se contentait d’échanger politesse et propos de circonstances avec ses voisins de table et ses vis-à-vis.

Le blond à sa droite n’était pas des plus causants, tout obnubilé qu’il était par la jeune femme à côté de lui qu’il regardait comme une sorte de déité d’un nouveau genre. C’en aurait été adorable si elle même n’avait pas été au prise avec des fiançailles qui lui laissaient un arrière goût amer. Oh, bien sûr, le promis était tout ce qu’il y a de plus idoine aux regards de la bonne société sorcière et cela lui évitait de se retrouver avec dieu seul savait quel incube. Les lettres des fans sorciers en mal de mariage s’étaient faites plus pressante ces dernières semaines. Effrayantes parfois même.

Il y avait également la tribu de français qui lui faisait face. Si comme tous leurs pairs ils lui paraissaient fort sympathiques, ils avaient leurs propres retrouvailles à jouer dans lesquelles la diva ne comptait pas s’immiscer.  

Aussi avait-elle décidé de se concentrer sur les conversations de ses voisins de gauche. Abel pour le jeune homme et Violet pour la femme d’après ce qu’elle pouvait lire. La remarque sur la tenue d’une autre jeune femme lui arracha un sourire. Il était vrai que cette tenue était magnifique.

“Je ne peux que confirmer cette tenue est magnifique. Mais la vôtre n’est pas en reste non plus. N’êtes vous pas d’accord? ”

Elle s’était tourné vers Abel pour l’intégrer à la conversation. Après tout, il eut été bien malpoli de parler par dessus lui. Pas sûr qu’il est grand chose à dire sur les tenues de chacune mais il fallait bien commencer quelque part.

Cet échange terminé, Leilani se perdit un instant dans le turquin du plus haut des sabliers jusqu’à ce qu’une entrée fracassante ne surprenne son cœur, le rendant presque souffreteux. Les sourcils se froncent d’une inquiétude incongrues face au vert ornant son habit puis la voix résonnait cataplasme interdit contre l’organe encore trop palpitant qu’il lui serait si facile de démantibuler s’il lui en prenait l’occasion. Il serait son beau-frère. Son beau-frère. La nuit de Samhain et toutes les envies du monde n’y changeraient rien. Et pourtant, en un réflexe oblatif des plus inavouables, c’est lui qui faisait s’emballer le traître logé dans sa poitrine. Aussi bonne actrice fut-elle, elle ne put s’empêcher de le suivre des yeux. Jusqu’à ce qu’il s’installe prêt de son ainé. Et du Directeur Avery. Avery. Comme sa femme. Rappelle toi, sa femme. Ce n’était pas le moment de laisser ses pensées se baguenauder dans des directions incongrues. Vite un verre. Le liquide carmin qu’elle savourait jusqu’ici avec parcimonie ne fit plus long feu.

Grand mal lui en avait prit car déjà, l’envie irrésistible de régaler l’assemblée de quelque affabulation de son cru la taraudait. Oh bien sûr, mentir en société était facile. N’était-elle pas également actrice dans le monde moldu? Seulement elle n’avait jamais ressenti une envie si impérieuse de mentir sans raison valable. Les doigts crispés sur ses couverts qu’elle espérait bien ductiles, elle assista sans forcément tous les comprendre aux flots de paroles se déversant de parts et d’autres.

A la répartie de son voisin de gauche, elle ne peut s’empêcher malgré elle d’en rajouter une couche.

“Quel bonheur que tous ces mariages. Vraiment il n’y a rien de plus beau qu’un mariage enneigé. Moi même, je suis ravie.”

Et bien, elle mériterait bien un oscar pour cette simple phrase. Il n’y avait là pas un seul mot de sincère.

Malgré tout, un fin sourire se dessine sur ses lèvres face à la petite scène à laquelle se livre Thésée Avery. Vraiment, alors qu’on commençait à s’anuiter, la soirée devenait enfin intéressante. Alors comme ça la jolie fiancée de son bourreau ne voulait pas de lui? Si la demoiselle criait au mensonge aviné, Leilani était bien tentée de croire qu’il y a avait là au moins une part de vérité. Peut être était elle juste vindicative mais si le karma rendait enfin la monnaie de sa pièce au Golden Boy et bien… elle ne dirait pas non.

Sa logorrhée n’en finissait plus et c’était maintenant vers la droite qu’elle se tournait, mentant un petit peu plus.

“Poudlard m’avait tellement manqué. Je suis tellement nostalgique de mes années d’études et de mes camarades. j’attendais cette soirée avec impatience.”

Tournant alors la tête pour se faire entendre de Thésée, la diva poursuivit son plus beau sourire collé aux lèvres.

"Ça m'a vraiment fait plaisir de te revoir. Ca faisait vraiment trop longtemps.”

Quelques jours en fait depuis le mariage que son esprit semblait essayer par tous les moyens d’oublier. Vraiment pas assez de temps. Plusieurs décennies sans petit sourire satisfait et regards de prédateur lui conviendraient bien mieux. Ne plus jamais le revoir même. Ce serait bien mieux. Alors pourquoi disait-elle tout cela? Qu’est-ce qui lui arrivait à la fin?

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Mot placés : 15/15  -  30pts

Leilani s'ennuie à mourir tout en essayant de faire la conversation avec @Violet Longbottom et @Abel Fawley. L'arrivée impromptue d'@Hector Yaxley la sort de ses rêveries tandis qu'elle tâche de se rappeler qu'il est son futur beau frère et qu'elle doit penser à lui comme tel.
La potion faisant effet, elle parle de la saison des mariages avec Abel, assiste au petit drame entre @Lyssa Lestrange, @Pete Glaswock et Thésée (@Hestia Avery). Elle s'adresse ensuite à @Cosmos Delacour mais toute la table en profite pour exprimer à quel point Poudlard lui a manqué et comme elle est heureuse de revoir son ancien camarade Thésée (@Hestia Avery)

s o u n d t r a c k
let me glimpse inside
your velvet bones
o u t f i t
Tu avais oublié la facilité avec laquelle ce genre de cérémonies pouvaient tourner au vinaigre en moins de temps qu'il n'en fallait pour l'envisager. Un mot mal placé, un regard trop appuyé, une vérité mal venue. Montée en neige comme on regard avec horreur un petit mensonge se transformer en torrent d'injures et d'accablement. C'est que la haute société magique est une distraction sans fin. Masques brisées sous des remarques dont l'amertume ne se cache même plus. Tu t'en amuses, Olympe, soudainement, de cette petite ribambelles de menteurs éhontés. Les masques tombent et, avec eux, tous les petits empires ne tenant en place que par la volonté divine de Merlin. Tes pupilles diverties passent des silhouettes connues aux inconnues, en passant par celles de tes amis où tu ne décèle de l'amusement nul part. Serais-tu la seule à soulever l'ironie de la situation ? L'ironie des bouches qui se délient pour murmurer ou dire trop haut ces choses qui menaçaient de s'échapper de toute manière ? La remarque détonante du plus grand des homme que tu es vu t'arrache un petit rire à peine retenue. C'est que Caïn Dawlish n'a jamais eu sa langue dans sa poche. Pas moins depuis que sa stature s'est faite formateur au sein de vos rangs. Tu lui fais confiance, à ce grand homme, il ne sera jamais de ceux qui sourient pour mieux étrangler par derrière. Ce que tu apprécies.

Tu te mords la lèvre pour empêcher le champexplosif de retourner sur la table quand ton fiancé sursauté à une tape dans le dos bruyante. Ton visage se tourne aussitôt vers le nouvel arrivant qui se présente comme étant le frère d'Hermès. Hadès. Oui. Très bien. Fort bien. Encore un De Montmorency. Zeus va aussi rejoindre le Banquet ou tu peux te détendre et apprécier les hostilités qui se jouent autour de toi ? Mais l'homme, charmeur, ne s'éloigne pas, bien au contraire. C'est avec une délicatesse et une voix de velours qu'il vient se saisir de ta main pour y déposer un baiser fugace. T'as un sourire un peu gêné, preuve de l'alcool galopant dans ton organisme. Il est corsé, ce champexplosif, ou c'est toi qui ne tient plus aussi bien qu'avant ? A même pas quarante ans, ce serait triste. " Enchanté, Hadès. Je suis Olympe, la fiancée de votre frère. " mots quelques peux appuyés pour chercher la réaction de l'homme à tes côtés. Pour le lui rappeler, aussi, quelque part. Que tu n'es pas qu'une conquête, que tu ne seras jamais qu'une conquête. C'est vulgaire, les conquêtes. Tu es une histoire, une passion. Pas la banalité. C'est ennuyant, la banalité. Et tu aspires à être tout le contraire. Tu regardes le roi des enfers s'installer quelques chaises plus loin, entre le fils d'Hermès et ce-dernier. Mais ta tête change radicalement d'expression quand une injure menace de franchir la bouche de ton compagnon. Oui, le champexplosif devait être bien trop corsé pour qu'Hermès de Montmorency se permette un tel éclat ! Et le surnom, affectueux, d'abord jeu puis marque de fabrique, qui te lie à Hermès de Montmorency. Sa main qui trouve la tienne, qui caresses tes doigts des siens. Tu ressers un peu l'emprise, afin d'assurer ta présence et la réceptivité de l'attention. Tu n'es plus aussi tendue qu'à ton arrivée. C'est que t'as peut-être déjà un peu trop bu.

Les choses vont trop vites pour toi, t'as pas honte de l'avouer. Des portes qui s'ouvrent, l'arrivée de Lyssa Lestrange, l'échange tendu entre Eleonor et son époux, un des fils Avery qui traverse l'assemblée pour finalement se faire barrer la route par le jeune homme qui accompagne tes amis loups. Tu restes bouche bée, Olympe. T'as oublié ta bonne éducation quelque part entre le discours, le champexplosif, et les mains d'Hermès. D'ailleurs c'est à ta bouche que tu portes ta main, consciente que tout ce qui se joue n'est pas de bonne augure. Les yeux fulminent trop de partout. T'en lèverais presque un toast à tout ce remue-ménage. Mais c'est quand la silhouette de Ligeia traverse ton champ de vision que tu sens tes artères s'affoler et ton esprit s'étourdir. T'amorces une levée avant de te rasseoir. Plus tard. Pas là. Pas comme ça. Ta meilleure amie ne supporterait pas d'être ainsi retenue devant une assemblée de serpents. Tu la retrouveras. Tu lui demanderas. Lui demandera pourquoi ses yeux criaient et pourquoi ses pas hurlaient. Pourquoi ? Qui ? Tu tournes ton visage vers là où elle était assise et ne sais réellement dire ce qui a déclenché l'outrage dans les échos de la Skeeter. Il n'y a que l'expression choquée d'un Thyeste Avery dans un semblant d'affolement et d'obscurité qui te met la puce à l'oreille sans jamais te souffler la réponse. « Toutes mes félicitations à tous les deux. Me voilà ravi de remarquer que l’Armorentia n’aura pas raison de cette union là. » Quoi ? Tes yeux s'ouvrent en deux orbites surprises. Ton visage se tourne vers le jeune homme assis juste en face de ton fiancé. " Pardon ? " ta voix, elle a prit quelques octaves, tu ne mentiras pas là-dessus. D'ailleurs ça n'a pas pu échapper à grand monde. Tu portes ta coupe à tes lippes surprises en tournant ton visage vers Hermès. T'avales une gorgée, finis le verre. Et tu le reposes, tout doucement. Ton regard, il est pas menaçant. Ou si, en fait. Totalement, même. Tu ne chercheras pas les explications en un tel lieux, mais dans tes yeux, il pourra clairement y voir que tu comptes connaître le fin mot de cette histoire une fois sortie de ce château théâtre de trop de choses incongrues.

" Monsieur De Montmorency. " dis-tu de la voix cajoleuse qui ne t'habille pas souvent. Tu penches un peu la tête vers l'avant, pour dépasser la silhouette aux abois d'Hermès, et attraper le regard d'Hadès. Là. Lui. " Puisqu'il semblerait que ce soir aucun secret ne soit à l'abris, je vous prierais de venir récupérer votre paire de gant la prochaine fois. Le cuir ne sied d'aucune manière à mon intérieur et je suis une femme de goût. En témoigne mon choix d'époux, assurément. " et sur ce, tu te redresses, enroules à nouveau tes doigts autour de la flûte de champexplosif qui s'est remplie en l'absence de ta poigne. Une nouvelle gorgée. Dos droit. Epaules baissées. Menton relevé. T'es pas mauvaise joueuse, Olympe, et là, la partie s'annonce délicieuse.

TRACT PLACE : aucun.
Olympe ris à la remarque de @Caïn Dawlish avant d'être surprise par l'arrivée de @Hadès de montmorency. La vision de @Ligeia Skeeter sur le départ la perturbe mais son attention est vite rattrapée par @Abel Fawley qui déstabilise et intrigue Olympe quant au passif d'@Hermès de montmorency. Piquée dans sa fierté, la Flamel confie à son futur beau-frère que ses gants ne concordent pas à son intérieur et qu'elle l'enjoins a les récupérer au plus vite.

o u t f i t
Le géant sent les regards des Avery sur sa carne. Et putain, qu’est-ce qu’il en a rien à foutre, Caïn. Le cousin du directeur peut bien le lorgner, le regard anuité. C’est que ça le touche, c’est que les paroles de la Montagne font leur chemin jusqu’à l’encéphale des mâles orgueilleux. Si vous saviez comme vos regards ne m’atteignent pas. Moi, ça glisse sur mon derme comme une goutte de pluie sur un manteau. Ça me fait même sourire, parce que du haut de votre trône vous sentez la terre trembloter un peu. Désormais, le regard posé sur la demoiselle à ses côtés. Il ignore le reste pour s’y accorder totalement. Caïn attend le conseil d’Anastasia et sourit tout en patientant. Lippes étirées. Petit cataplasme

— Tourte, ce sera alors. Merci.

Il arrime un nouveau verre. Un verre, tant que c’est de l’alcool. Tant que ça l’enivre un peu. Ça picote le palais. Ça brûle que très peu la gorge. C’est nul ! C’est d’la merde en bouteille. C’est dégueulasse. Mais ça brouille le regard, ça titille l’encéphale. Il secoue légèrement la tête. La montagne regarde un instant la demoiselle. Il ne sait plus s’il veut manger, s’il veut de cette putain de tourte. S’il ne veut pas plutôt laisser ses lèvres dégueuler des choses. Des mots autant que des maux. Il tend l’oreille alors. Les paroles de Ligeia le frappe, le cogne. Femme blessée, tigresse abattue, déçue. Pire dégoutée. Le palpitant se fige dans la cage thoracique du géant. La respiration se fait forte. Elle décolle de sa chaise la déité. Le râle secoue la carcasse de Caïn. Ça grince les dents, pince les lèvres. Le poing se serre.

Les prunelles se fixent sur une silhouette qui entre puis une autre qui s’agite. Ça parle, ça avoue des choses. Et le géant se fige. Les yeux s’écarquillent. L’œil valide détecte. Il lit des choses. Il se balade entre la dame et l’accusateur. Le poing du géant s’abat sur la table.

— moi qui croyais que tu avais un balai dans l’cul, mon cochon. Mais en fait, il ne doit pas être si enfoncé que ça ! clame t’il en regardant le directeur avant de finir son verre cul sec. L’ichor s’enroule dans sa gorge. C’est toujours aussi immonde. Ça fourmille dans l’encéphale.

La masse se lève alors. La carcasse se déplie. Grandeur affirmée. Le regard s'aventure sur la personne qui vient de les rejoindre à table. Auprès d'Ulixes. Hector. Le costard verdâtre le fait sourire.

— Et beh mon gars c’est très nature. Ça te va bien. Tu as fait combien de roulé boulé dans l’herbe de Poudlard avant de venir ?

Un rire secoue le corps du géant avant de fixer Ulixes. Les prunelles se noircissent. La tête se baisse, murmures à l’intention de l’ancien tôlard.

— Ta future Dame est charmante, une âme que tu ne mérites pas. Ça va pas sonner comme une menace mais comme une promesse. Il lui arrive un truc, j’te ferais du mal.

La paluche s’abat sur l’épaule d’Ulixes c’est presque amical. Mais c’est un avertissement camouflé aux yeux du monde. Caïn se retourne vers Thyeste.

— Et crois-moi, Thyeste, tu fais encore du mal à Lig’ et je te donne cette baffe qui te fera faire trois tours dans ton caleçon en velours côtelé. Si ce n’est pas pire.

Il n’a pas le langage idoine, Caïn mais c’est ainsi qu’il a été forgé. Par les maux, par la violence, par la Mort. Diane à ses côtés, le récit ne serait peut-être pas le même. Sauf pour défendre ses amies. Le Ministère devrait le savoir, le cœur n’est pas ductile, la confiance non plus autant que la loyauté. Ça se décharne et ça se brise en mille morceaux sans jamais pouvoir vraiment se recoller. Les femmes pour némésis. ça le perdra comme ça l’a déjà perdu. Mais il n’est point d’âme qu’il aime dont il ne défendrait pas la vie. Homme oblatif. Il se redresse, et s’éloigne alors, marchant dans la Grande Salle. Le cigare glisse de sa poche et il l’allume. Les lippes accueillent le bâton cubain. Ça tire une taffe. Puis ça expire. Ça capte un accent familier, l’accent de la gamine. Il doit y avoir le père là-dedans. Ça prend les tripes et ça bouscule. Il ne peut dire ce qu’elle lui a confié les jours où elle est restée chez lui. Il s’immisce auprès d’Olympe.

— Dame Flamel, cette robe vous va à ravir. Le sourire est vrai, la légère référence est polie. Mais le regard sérieux revient obscurcir  les traits du mâle qui se tourne vers Hermès. Pandore est une gamine géniale. Gachez pas tout… Elle vous prend déjà pour responsable de leur disparition. Soyez pas con. Il s'en veut déjà d'avoir balancé cela. Mais le coeur de l'homme a pris la main. Les murmures s’effacent comme la Montagne qui finit par quitter la Grande Salle. ça devient malaisant ces conneries. La carcasse s’échoue à l’extérieur, cigare en bouche. Mur dans le dos. Mirettes à la recherche d’une silhouette de glace. Les paroles ne se sont point arrêtés. Et ça te fait une sensation bizarre en-d'dans. T'es allé trop loin. Mais t'as plus vraiment rien à perdre, pas pour eux en tout cas.

— Putain de bordel de merde

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Mot placés : 7/15 - 14pts

Caïn échange encore un court instant avec @Anastasia Karkaroff. Il capte les paroles de @Ligeia Skeeter pour @Thyeste Avery ça le fait grincer des dents. Il fixe l'autre bout de la table pour se retenir d'intervenir et réussis à comprendre l'essentiel de la confession de @Pete Glaswock. Il balance sans filtre son analyse à @Thyeste Avery avant de se lever. Il note la superbe tenue de @Hector Yaxley et finit par promettre de faire du mal à @Ulixes Yaxley s'il venait à faire du mal à @Olivia Lovegood. Il fait exactement la même promesse à @Thyeste Avery au sujet de @Ligeia Skeeter.  Préférant quitter la salle, il s'arme d'un cigare, s'arrête auprès des français. Il salue @Olympe Flamel, lui glisse un compliment avant de confesser le ressenti de @Pandore de Montmorency à @Hermès de montmorency concernant son ex épouse et sa soeur. Il quitte finalement l'enceinte du château pour se poser dehors.

o u t f i t

Les invités semblaient pour le moment bien apprécier le banquet, mais on pouvait déceler quelques tensions ici et là. Violet espérait seulement que cela n’évoluerait pas en scène violente, les paroles précédemment dites par Abel résonnant dans sa tête. La demoiselle tentait de chasser ces pensées de son esprit, souriant aux autres sorciers qui l’entouraient et sirotant sa coupe de champexplosif. Leilani, une jeune femme qui était assise près d’elle, venait d’ajouter qu’elle était bien d’accord sur le point que la tenue de Fiamma était de toute beauté. Elle avait ensuite ajouté que la robe de Violet était aussi belle. Violet s’était alors retournée vers Leilani, un sourire aux lèvres. « Je vous remercie! Je dois dire que votre robe est tout aussi jolie et elle vous va à merveille! » Cette robe était manifestement faite sur mesure, elle lui allait comme un gant. Le tissu scintillant donnait une allure éclatante à son teint, telle une déité.


Soudainement, les portes de la Grande Salle s’étaient ouvertes, laissant place au silence dans la pièce. Quelqu’un était-il en train de se baguenauder dans les couloirs de l’école? Nulle autre que Lyssa Lestrange venait d’arriver. Violet lui fit un sourire quand elle passa à sa hauteur, puis la regarda s’installer au bout de la table, pas trop loin. Petit à petit, les conversations reprirent. Des invités semblaient s’agiter un peu partout, ce qui était prévisible.


Puis, c’est Abel qui avait haussé un peu le ton, faisant part de ses félicitations à Olympe et Hermès pour leur mariage à venir. Sauf qu’il avait aussi parlé d’Amortentia, ce qui était déroutant. Violet, qui était en train de boire, s’était légèrement étouffée avec sa gorgée, sous le choc de ce qui venait d’être dit. Mais voilà qu’Olympe avait rajouté d’autres éléments qui laissaient croire qu’elle semblait connaître un peu trop bien le frère de son futur mari… La Longbottom était totalement muette, incrédule, devant toutes ces déclarations. Cette soirée n’était peut-être pas violente en tant que telle, mais pour ce qui était des paroles cinglantes, c’était feu à volonté! Comme elle rêvait d’être ailleurs en ce moment… Elle doutait vraiment de son choix de participer à ce banquet. Toutefois, elle ne pouvait pas simplement se lever et partir, ce serait beaucoup trop impoli et pas du tout idoine. Elle devait endurer ce chaos un moment encore.


Or, Leilani était ensuite intervenue sur un ton plus léger, indiquant à quel point les mariages étaient merveilleux, surtout ceux qui avaient lieu à l’hiver. Sans savoir pourquoi, Violet avait ressenti le besoin de dire quelque chose. « Vous avez tellement raison! J’ai si hâte d’être rendu à cette étape. Les mariages sont ce qu’il y a de plus magique! » Pourtant, il n’y avait rien de vrai là-dedans. Elle était soudainement bien confuse. Qu’est-ce qui s’était passé? Était-elle en train de devenir folle? S’il y a bien une chose qui la terrorise, c’est de devoir se marier à quelqu’un qui ne l’apprécie même pas. Leilani continua sur sa lancée, mais Violet n’écoutait plus, complètement abasourdie par ce qui venait de se passer. Elle leva les yeux vers le ciel turquin de la Grande Salle, se mordant la lèvre inférieure. Par chance, il n’y avait que les gens assis près d’elle qui l’avaient entendue. Et puis, avec toutes les autres affirmations qui fusaient de tous les côtés, la sienne risquait bien de passer inaperçu.


Un peu plus loin, Violet aperçu Castiel qui s’était levé et se dirigeait rapidement vers la sortie. La demoiselle s’inquiétait pour son ami, mais elle était figée sur place, n’arrivant pas à se lever pour aller voir ce qui ne va pas. Décidément, cette soirée semblait haute en émotions pour tous les invités. Violet observait ce qui se passait, sans trop comprendre. Elle avait bien envie de démantibuler son pain tellement elle était anxieuse quant à la suite de la soirée.

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Mot placés : 5 x 2 points = 10 points (idoine, se baguenauder, déité, turquin et démantibuler)

Violet complimente @Leilani Gamble et assiste au chaos entre @Abel Fawley, @Olympe Flamel, @Hermès de Montmorency et @Hadès de Montmorency. Elle lance un mensonge sans comprendre ce qui se passe avec elle.

o u t f i t

La soirée se déroule a peu près normalement, les amabilités partagés, les regards croisés, il est même presque amusant pour Hadès de recroiser les incubes qui ont partagé jadis ses convictions passées... Après avoir salué son frère et sa douce qui lui rend aimablement sa politesse, Hadès partage quelques amabilités avec son neveu et son épouse.

- Et pour t'répondre Hermès non, je n'suis pas accompagné... grogne-t-il presque faiblement. Il y avait bien une douceur qui s'était mise sur son chemin, qui a apposé son aura comme un cataplasme à son cœur morcelé. Mais ce soir c'est bien seul qu'il se montre en société, gardant la vérité de ses aventures à l’abri des oreilles de son ainé.

La soirée est douce, la bouffe appétissante, manque le vin qu'il n'a point encore gouté. Hadès n'a pas le palet aussi sensible que celui de son frère et tout alcool est idoine à son gout. C'est alors qu'un mutisme général accueille la silhouette d'une femme. Tout le monde observe Lyssa Lestrange faire son entrée factieuse faisant apparaitre chaise et couverts, s'installant à son aise à cette table ductile à l'infini. Hadès relève à peine un sourcil et les discussions reprennent normalement.

C'est alors que la soirée prend un tournant nouveau, les amabilités deviennent des paroles contemptibles entre certains. Cela commence par Sébastian et Eleonor qui partagent un échange étrange, le premier essayant de camouflé une parole maladroite de la seconde. Hadès arque un sourcil avant de se servir un verre. Il ne bronche pas laissant juste son regard se poser doucement sur la belle anglaise... Une femme dont il n'a pas encore cerné toutes les arcanes mais qui semble cacher beaucoup plus de choses que sa douceur ne laisse préméditer. Sebastian semblant nerveux, Hadès préfère ne pas s’immiscer dans les cachotteries de se dernier, songeant néanmoins de remettre à plus tard une conversation qu'il serait bien aise d'entretenir avec son neveu. Puis un léger mouvement anime finalement se banquet qui ne risque pas pourtant de devenir ennuyant. Hadès ne fait guerre attention à tout se remue ménage lorsque le convive assis en face offre ses félicitations de façon un peu trop... honnête au nouveau époux. Une némésis de son frère ? Pas impossible aux vues de l'aveu proféré par se dernier et qui tend à dévoiler les vilains secrets du français. D'ailleurs Hadès est assez dérangé par cette vérité assenée. Il pensait mieux connaitre le sang de son sang... A moins que cela puisse être un mensonge... Mais venant d'Hermès on pouvait s'attendre à tout... D'ailleurs ce dernier se pare d'une teinte plutôt pâle, se dévoilant presque souffreteux face à ce qui ressemble à un aveu. Sa déité semble se perdre dans le couloir des enfers et sa charmante fiancé ne manque alors pas de piquant pour relever son malaise...

- Pardon ? la belle, sans grand étonnement semble tout aussi abasourdie que lui. Hadès se contente finalement d'avaler enfin le liquide carmin, tandis qu'il laisse son frère se dépêtrer lui même de cette situation.

C'est alors que de façon totalement inattendue la belle Olympe l'aborde avec un regard mutin et une douceur appétissante dans la voix : « Monsieur De Montmorency. Puisqu'il semblerait que ce soir aucun secret ne soit à l’abri, je vous prierais de venir récupérer votre paire de gant la prochaine fois. Le cuir ne sied d'aucune manière à mon intérieur et je suis une femme de goût. En témoigne mon choix d'époux, assurément. » Le mensonge ainsi proféré fait sourire le mâle, car les plus avertis savent qu'Hadès a toujours beaucoup trop chaud pour se parer d'une quelconque paire de gants ! Ce à quoi il répond sans d'ailleurs vraiment se contrôler :
« Oh mais c'est chez toi qu'j'ai atterrit l'autre soir ? » se baguenaude-t-il comme un enfant de cette conversation qui n'a aucune sens. « Il me semblait t'avoir déjà croisé ! Mais ce n'est pas de ton minois dont j'me souviens le plus ma belle... » Après un clin d’œil offert à la volée, Hadès vide le reste de sa coupe, songeant à fuir le plus vite possible de là, Hermès ne manquerait certainement pas de lui sauter à la gorge. Le mâle sait que tout n'est que mensonge, et pourquoi tout à coup ? Pourquoi ce commentaire oblatif de la part du français pour donner plus de corps au mensonge de sa future belle sœur ? Étrange échange...

C'est alors qu'un homme s'arrête près d'Olympe et Hermès partageant quelques douceur avec la première, sans manquer de piquer le second. C'est ainsi qu'il fait référence à Pandore et une certaine disparition. Hadès devine sans mal qu'il fait référence à son autre nièce et la femme disparue de son frère. L'homme tourne les talons et quitte la grande salle.

Il se relève alors de son siège sans prendre la peine de s'excuser. Laissant juste courir une main sur l'épaule de son frère esseulé, il décide de suivre la bonne odeur du cigare qui mène à l'extérieur. C'est alors qu'il y découvre sur le perron du château, l’armoire à glace à la langue bien pendue. Le mec devait bien faire deux mètres et Hadès qui se trouvait grand...

- Tu sembles avoir du gout pour les bonnes choses mon ami... lui lance-t-il alors même qu'ils ne se connaissent pas, l'odeur du cigare cubain qui inonde ses narines le rappelle indéniablement à son addiction à la nicotine. « Je n'savais pas qu'ma nièce fréquentait... » possiblement un sang impur, mêlé, demi géant assurément... Mais il ne laisse pas s'exprimer ses pensées délétères qui l'ont habité si longtemps lui qui tente de retrouver le droit chemin... « Un homme aussi sage que toi ! » et pour cause vu ce qu'il avait balancé à tout le monde avant de partir.

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Mots placés : 11 = 22 points

Hadès a écrit:Hadès précise à @Hermès De Montmorency que c'est seul qu'il est venu au banquet. Surpris par la révélation d'@Abel Fawley il ne relève pas, mais plonge totalement dans le mensonge d'@Olympe Flamel mentant à son tour sur une prétendue nuit qu'ils auraient passé ensemble au cours de laquelle il a égaré une paire de gants. Puis il se lève et rejoint @Caïn Dawlish à l'extérieur.

LE BAL DE POUDLARD
[ s o u n d ]
Eh bien. L'elfe au regard malicieux qui se faufile hors de sa cachette ne s'attendait pas à tant. Bravo, vous avez ravis le minuscule lutin. Ses petits pas magiques sautillent sur la pierre froide de la Grande Salle. De cachette en cachette, le voilà qui disparait après un dernier coup d'œil satisfait à la table couverte d'un brouhaha désarticulé. Mais qui était donc ce petit être farceur et fauteur de trouble ?

Chaises qui raclent et voix qui s'élèvent pour se rabaisser presque aussitôt les propos énoncés. Tentative de retour au calme du Directeur quand ce dernier remarque les assiettes vides et l'absence de festin au coin des lippes invitées. Bien. Très bien. Le voilà qui se relève pour annoncer la fin du repas. Deux tapes dans les mains et déjà les plats se vident complétement pour disparaître finalement. Puis la longue table se déplace, s'allonge, s'affine pour se faire petit buffet riche en collations. Et pour le coup, pas de petit lutin mutin.

La Grande Salle se fait piste étincelante sous les lumières qui s'affaissent et les flocons de neiges qui deviennent myriades de petites étincelles glacées. Ambiance adoucie pour calmer les torrents cachés en chacun des invités encore présent. Il ne reste que quelques heures avant que Poudlard ne referme ses portes.

Alors, anciens élèves et nouveaux adorateurs de la magie anglaise, dansez !



Les boissons
+ ALLEZ VIENS BOIRE UN P'TIT COUP A LA MAISON.
En disparaissant, le lutin a emporté avec lui les effets de son petit tour. Vos personnages ne sont plus tout à fait soumis à ces envies de mensonge et vérité. Il reste quelques traces, quelques aromes de vérité amer.


les défis
+ DEFIS NEUTRES
Il vous sera communiquée une liste de quinze mots à chaque relance. Plus ou moins difficiles, vous recevrez 2 points à l'utilisation d'un mot. Evidemment, faites ça bien, improbable que votre personnage se mette à crier "KANGOUROU" au milieu de la Grande Salle...à moins que !
Dernière liste : gravide, capiteux, apagogie, non serviam, goule, merlin, psychagogue, prétoire, tératoïde, gouaille, omerta, lanterner, dithyrambique, pantomime, girond.

+ RECAPITULATIF DES POINTS ACTUELS
Les points attribués au total : : eleonor lestrange (30 points) - ligeia skeeter (12 points) - säaga karkaroff (23 points) - anastasia karkaroff (22 points) - leilani gamble (50 points) - olympe flamel (2 points) - belphégor bak ( 18 points ) - pete glaswock ( 27 points ) - fiamma rosier ( 36 points ) - caïn dawlish ( 42 points ) - hadès de montmorency (30 points) - hermès de montmorency ( 30 points ) - ulixes yaxley ( 60 points ) - abel fawley ( 16 points ) - violet longbottom ( 24 points ) - castiel yeon-spellridge ( 8 points ) - thyeste avery ( 18 points ) - lyssa lestrange ( 5 points).
Classement provisoire : ulixes - leilani - caïn

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la dernière relance
Merci à vous pour votre participation active et énergique au Banquet de Poudlard ! Entre fous rires et drama à ne plus savoir qu'en faire, vous nous avez régalé. Pour cette dernière relance, pas d'ordre de passage et surtout aucune restriction de réponses. Votre personnage s'en va ? Il peut. Il sautille un peu partout et intervient tous les deux postes ? Il peut. Alors amusez-vous une dernière fois entre les murs de Poudlard ! Nous vous demandons néanmoins de rédiger le départ de chacun de vos personnages afin que le staff puisse savoir quand verrouiller et archiver le Banquet.

AMUSEZ-VOUS BIEN !