LA PRISE D'AZKABAN > objectif b

par **Ministry Of Magic** 13.04.21 15:48

LA PRISE D'AZKABANouverture de la mission de sauvetage

- soundtrack -
FREEZARD & AD VERITAS
< les docks de la prison >

24 avril 1991 - 19:20

En lâchant ses Détraqueurs sur l'Angleterre,
le Ministère pensait réaffirmer son autorité.
Il n'a fait que renforcer l'opposition.

Il est l'heure de sauver vos Agents.
Il est l'heure de libérer les Innocents.
Il est l'heure de prendre Azkaban.

Deux mois entiers se sont écoulés depuis l'enlèvement des prisonniers à leurs foyers respectifs. Nombreux sont ceux qui ont vu disparaître dans la nuit, un frère, une épouse, un amant, un proche... Deux mois, oui. Alors le ministère commence à se rassurer, se dire qu'il n'y aura pas de réaction plus vive que la conférence de presse de Monsieur Delacour, -plus discrète que prévu-. Mais c'est parce qu'on ne sait pas encore ce qui se passe dans l'ombre, parce que les opposants préparent leur attaque méticuleusement, en silence.

Ils ne frapperont qu'une fois, mais il frapperont fort.

Qu'il s'agisse des Freezard ou des Ad Veritas, personne n'est resté les bras croisés, tous se sont préparés pour le moment où ils pourront enfin bouger leurs pions sur l'échiquier du destin. Chacun pose sa pierre à l'édifice : récupération d'informations cruciales, entraînement poussé et accéléré, chacun y met du sien, se prépare comme il se doit.

Pour planifier ce raid et ne rien laisser au hasard, Layton Longbottom et Matthew MacMillan ont pris contact et ont établi une stratégie commune. Les Freezard ont fourni les plans de la prison et les archives concernant les détraqueurs. Les Ad Veritas eux, se sont chargés de garder un détraqueur en captivité pour permettre un accès facilité à la prison, le jour venu.

Les esprits s'échauffent et s'unissent pour établir le plan d'attaque.

Il est dix-neuf heure et vingt minutes lorsque le groupe arrive sur les docks de la prison. Les trois éclaireurs ont rempli leur première mission. Au rez-de-chaussée, la voie est libre et vous pouvez vous lancer à l'assaut des couloirs sombres et étouffants de la forteresse. Gardez l'œil ouvert, Soyez extrêmement vigilants.

l'obscurité n'est pas votre amie mais celle de vos ennemis.

LA PRISE D'AZKABAN #01 - DISCORDA RHAPSODIAE

par **Ministry Of Magic** 13.04.21 15:49

LA PRISE D'AZKABANmission de sauvetage

OBJECTIF B

vos instructions

Votre équipe : Agents de la Vérité et de la Justice, vous avez été séparés en quatre groupes distincts et vos identités ont été préservées jusqu'au moment fatidique de la réunion. C'est sur la côte anglaise, que vous avez enfin pu découvrir vos partenaires de l'autre Mouvement. Voici donc la composition du GROUPE B :

@Nikita Chang & @Amor Rosier & @Olivia Lovegood

Votre objectif : Votre objectif principal est bien évidemment de libérer le groupe de prisonniers qui vous a été attribué. C'est suite à la lecture des documents récupérés par les Freezard et au déchiffrage des matricules des prisonniers que leur localisation a pu être déterminée. Votre itinéraire est déjà tout tracé. Ainsi vous vous rendrez aux étages suivants :
@Säaga Delacour - cellule 3, étage 8 // aile corporis
@Constance Delacour - cellule 12, étage 15 // aile speculo
@Eleonor Lestrange - cellule 15, étage 15 // aile sitis
@Violet Longbottom - cellule 4, étage 21 // aile noctis

vos contraintes :
+ La relève de la garde d'Azkaban se produit à 18h et à 01h. les équipes doivent se débrouiller pour atteindre leurs objectifs entre ces deux horaires.

+ Chaque équipe a rejoint Azkaban d'une manière spécifique. En ce qui concerne votre groupe, vous avez chevauché des sombrals mis à disposition par Amor. Arrivés à 19h20 à Azkaban, vous êtes le deuxième groupe de secours sur place. Il y a plus d'une heure, les éclaireurs de l'équipe D ont neutralisé les gardes affectés aux docks pour vous laisser la voie libre au moment de votre arrivée.

Instructions aux joueurs

ordre de réponse : Il n'y a pas d'ordre de passage, postez dès que vous le pouvez. Nous n'imposons pas de quantité minimum pour vos posts. Restez attentifs à inclure dans vos écrits les éléments essentiels (listés ci-dessous) à votre avancée. Ces éléments vous seront détaillés lors des relances.

Les délais : Une relance sera postée sous les dix jours, mais aussi en fonction de votre réactivité. Plus vous postez rapidement, plus vite vous découvrirez la suite.

LA carte du lieu d'arrivée : Afin de vous aider à visualiser les lieux, une carte est disponible en spoiler à la fin de ce post. Elle vous indique l'endroit d'arrivée, ainsi que la direction que vos personnages doivent emprunter suivant leur groupe.

le coin secret : vous pouvez discuter stratégie, entente et responsabilités des membres de votre équipe dans ce flood, à l'abri des regards trop curieux si le cœur vous en dit.

Les éléments obligatoires : Votre réponse doit contenir les éléments suivants. merci de les inclure à vos écrits. Pas d'ordre rédactionnel, tant que nous pouvons retrouver ces informations :

#01. Précisez si votre personnage a pu ramener la baguette d'un des prisonniers, si oui, de qui s'agit-il? et comment l'a-t-il obtenue?
note : Nikita est en possession de deux baguettes. Celle de Säaga récupérée en s'infiltrant directement chez elle. Celle d'Eleonor que Lyssa lui a confiée. Olivia détient la baguette de Violet placée entre ses mains, par Layton. A vous de voir si quelqu'un a pu vous confier la baguette de Constance.

#02. Décrivez rapidement le voyage de la côte jusqu'à Azkaban.

#03. Vos personnages ont été assignés à une équipe, racontez ses impressions quant à ses camarades.

#04. Le départ de votre personnage et de son équipe vers votre premier objectif : la cellule de Säaga Delacour.

les lancés de dé : Vu le grand nombre de participants, nous vous laissons le loisir de décider des moments où vous laisserez le destin de vos personnages entre les mains du hasard. Pour ce faire, veuillez vous diriger vers ce sujet où tout vous est expliqué.

Il vous sera présenté un obstacle à franchir à chaque relance. A vous de l'aborder de la façon que vous préférez. Gardez à l'esprit que : les échecs peuvent amener à des affrontements, vos personnages sont des êtres humains (ils ne peuvent donc pas tout réussir, tout esquiver, tout traverser du premier coup et sans effets secondaires). Attention, le staff garde un œil sur vos réponses et se donnera le droit d'imposer des conséquences lors des relances s'il juge que tout se passe trop bien.

BONNE CHANCE A VOUS GROUPE B

LA PRISE D'AZKABAN #01 - DISCORDA RHAPSODIAE

La carte du lieu d'arrivée:

par Invité 14.04.21 20:38

- here we are don't turn away now -

We are the warriors that built this town

amor & nikita & olivia
- s o u n d -
24 AVRIL 1991 - 19:20

Mais qu'est-ce que tu fais là putain de merde ? Et par là tu englobes tout ce que tu peux toucher du plat des mains et de l'entièreté de ta vision critique, principalement hyperactive. Que ce soit tes pieds dans le vide, ton corps suspendu dans des airs creux parce que t'es pas capable de voir la monture qui te supporte de tout ton poids plume, pour finir par l'équipe dont on t'a attribué la douce compagnie. Rien ne va. Bordel. Et tu peux pas t'empêcher, là, agrippé dans le néant maritime, de t'inquiéter pour ta gamine qui t'a souris de toute ses dents de lait quand t'as posé un dernier baiser sur son crâne avant de quitter ton foyer. Ta sœur y est. Elle est en sécurité, Alexy, mais toi, tu l'es surement beaucoup moins. Parce que c'est au-dessus d'une mer meurtrière que tu voles et parcours les kilomètres séparant la côte anglaise de la destination cauchemardesque. Et si c'est au nom d'idéaux auxquels tu aimerais croire à en perdre tout instinct d'auto-préservation, tu ne peux t'empêcher de te dire que t'aurais peut-être mieux fait de rebrousser chemin, prendre Alexy sous le bras, et oublier toute cette sombre histoire. Repartir. Fuir, encore.

Mais Kira est là-bas. Delacour est là-bas. Karkaroff est là-bas. En revêtant les couleurs des Agents de la Vérité, t'as accepté de poser les pieds sur un champ de bataille que t'as évité depuis tant d'années. Aujourd'hui, c'est le ventre noué que tu t'approches de tes responsabilités sans tourner le dos. Plus comme avant. Plus jamais comme avant. Peut-être que c'est parce qu'aujourd'hui tu as quelqu'un d'autre à protéger. Peut-être que c'est l'appel de l'adrénaline. Peut-être que c'est juste pour tenter quelque chose contre cette injustice qui te donne envie de gerber bien qu'elle ne te touche que de très loin. Alors tu fais face, les phalanges tétanisées par le froid des cieux, et tu t'autorises toute la peur du monde le temps de ce voyage dont la vue des ailes t'es refusé. T'es pas l'élu de la détresse, t'as jamais vu quelqu'un de cher mourir, Nikita. Alors, au lieux de t'en effrayer, remercies plutôt ta douce ignorance. Les minutes sont longues et tu laisses les bourrasques décharger ton corps et ta gorge de l'appréhension présente dans ton sang et tes poumons. Parce qu'une fois que tu mettras les pieds en Enfer, interdiction de trembler. Efficacité.

Un frisson transperce ton échine quand la prison se dessine et que tu te rapproches. Tournant la tête vers tes deux camarades, tu ne parviens pas à déceler ce que les pierres provoquent en eux. Peut-être êtes vous tous rassemblés en une terreur commune bouffée d'une ardeur qui saura vous faire transgresser toutes les peurs. Vous êtes trois, vous repartirez à sept. Vous n'avez pas le choix. Déglutition minime quand la descente s'opère, quand les vagues lèchent la plante de tes pieds et que les docks d'Azkaban accueillent vos trois figures ailées. Ca pue l'iode et ça encrasse déjà tes bronches d'une lourdeur poisseuse. Tu passes ta langue sur le haut de ta bouche, en chasse l'amertume quand ton corps se stabilise et que tu devines le sombral à l'arrêt. T'appuyant à l'aveugle, parce que muet c'était pas suffisant, tu passes ta jambe droite par-dessus l'encolure et te laisses glisser sur le sol de pierre glacé. Même les pavés sont terrifiés ici. Tu vérifies que les baguettes logées dans ta poche sont toujours là. Il y a celle de Säaga, subtilement dérobée au sein du foyer il y à quelques jours. Et celle d'Eleonor. Jeune femme que tu ne connais que de nom, de loin, mais dont Lyssa partage le sang. Alors au nom des années à partager le même écusson, tu protégeras les catalyseurs de magie jusqu'à pouvoir les restituer à leurs propriétaires.

Remontant le col de ton manteau tu te tournes vers tes camarades de rescousse. Escouade surprenante, tu ne sais rien de la femme ( @Olivia Lovegood ) qui se redresse de toute sa noblesse de port, de soutien. Et pourtant, sur ses épaules et le long de son visage tu devines déjà qu'il y a sur son dos des charges dont tu ne pourras jamais deviner les dégâts. Une sorcière forte. Ca, tu le sais. Si ce n'était pas le cas, elle ne serait pas là. Et Rosier ( @Amor Rosier ) non plus. Détenteur des montures devinées, camarade de cause et de silence. Il hume le désespoir des hommes auxquels ont a retiré bien plus que nécessaire. Te retournant tu observes le corps inconscient du garde à quelques pas. L'équipe d'éclaireurs à fait son travail, alors t'emparant de ta propre baguette, tu tends l'oreille pour t'assurer que nul échos de pas ne vous menace d'être découverts prématurément. Alors seulement tu retournes ton visage vers tes deux camarades et leur fait signe de se mettre en route. Il vous faut traverser en ligne droite jusqu'à vous engouffrer vers les escaliers menant à l'étage 8. Et c'est tout ton corps qui bât au rythme de ton cœur quand tu t'élances. Pas de velours, genoux légèrement fléchis et yeux aux aguets. Si tu ne cris jamais, Nikita, au moins peux-tu te prétendre d'une acuité auditive précise et précieuse. Alors tu écoutes, tu jauges, tu contournes les deux corps assoupis et inspires une dernière fois avant de t'élancer dans les escaliers. Par Merlin, que tout se passe bien.

@Amor Rosier & @Olivia Lovegood

par **Olivia Lovegood** 15.04.21 1:32

LA PRISE D'AZKABAN24th April 1991

« How could you trust me… You barely treated me like a paria and now… I’m not ready for this. » Baissant ses prunelles d’émeraude, elle poussa un long soupir, croisant les bras sur sa frêle poitrine, serrant entre les doigts les membres blessés par les coups. Ceux d’Ulixes. Ceux de Lyssa. Ceux de Caïn. Son corps avait doucement évolué durant ces longues semaines d’entraînement, devenant moins fragile, plus fort. Son esprit, également, avait su se façonner autrement, appréhendant la violence avec un autre regard que celui de la femme soumise. Le Yaxley avait bien fini par s’en rendre compte, presque admiratif dans sa manière soudaine de mouvoir son corps pour organiser parade et riposte bien que ces deux dernières manquaient autant de précision que de puissance. Mais elle avait appris. Sa baguette semblait lui obéir alors que ses muscles, l’ayant fait souffrir, semblaient désireux de plus. La lueur naturelle de son regard s’était ravivée, flamme vengeresse inspirée par le cri de désespoir qui sommeillait en elle de savoir des êtres chers à son cœurs retenus au loin.

Layton avait haussé les sourcils, la dévisageant alors qu’elle osait enfin exprimer le fond de sa pensée. « You know we’ve always trusted you. Gomer told us what you asked him to do… For the Freezards. » « This was for all these people who helped me… » « This was bravery. Accept it, Olivia. » Comment pouvait-il sembler si paternaliste, lui qui avait été bien distant, presqu’invisible aux yeux de la Lovegood avant ce jour. Déglutissant avec peine, pourtant, elle releva le regard vers lui alors qu’il posait une main ferme sur son épaule délicate. « You’re ready. And don’t forget you’re not alone… » Prenant une profonde inspiration, elle hocha simplement la tête, tournant les talons pour mieux s’échapper de cette entrevue. « One more thing… » Intriguée, elle fit volte-face, les sourcils relevés, s’attendant à bien des choses mais certainement pas à la confiance qu’il lui accorda en tendant l’objet le plus précieux d’un sorcier. Une baguette. « Don’t come back without her. Consider it like your first real test on the battlefield. » Les pupilles vibrantes se posèrent sur l’objet qui reposa entre ses doigts tremblants, magie vivante cherchant désespérément sa propriétaire comme hurlant son nom dans le silence. « I will. I swear. »

***

I have no need to fly on this thing, I’m a fuckin’ bat. L’argument, cependant, avait été écarté quand, d’une simple constatation, la vitesse de vol entre un Sombral et une misérable chauve-souris différait grandement. Serrant les dents, elle se tenait au mieux à l’encolure de l’animal qu’elle pouvait voir, aussi tristement cela était-il. Si certains s’étaient étonnés de cet état de fait alors que la jeune femme avait pris soin de fuir les champs de bataille par le passé, le souvenir amer de l’attentat sur le chemin de Traverse et cette vie prise dans le creux de sa main lui revinrent en mémoire avec lourdeur. A mesure que les battements d’ailes la rapprochaient de la sinistre prison, son corps se tendait. Trop de choses contradictoires se bousculaient dans son esprit apeuré. Elle connaissait Azkaban, le tatouage sur sa nuque témoignant de l’insolence qui fut sienne, brisée par le mariage, ravivée par l’assaut brutal des Détraqueurs dans son monde déjà bousculé. Alors elle avait décidé de ne plus être spectatrice de sa propre existence. Alors elle avait choisi de prendre les armes.

Contours tracés au fusain dans la noirceur d’une nuit où seule la lune leur servait de guide, elle était là, l’horrible bâtisse, la néfaste geôle. Un frisson glissa le long de sa colonne vertébrale et les souvenirs de ce mois passé en pensionnaire de ce lieu de terreur lui revinrent en mémoire. Déglutissant avec peine, l’envie de faire demi-tour lui brûla l’estomac, bien vite repoussée par celle de revoir les doux visages des êtres emprisonnés. Personne qui la concernait directement. Mais de la famille, malgré tout. Constance, sa cousine de sang, Delacour comme le nom que portait sa défunte mère. Et Moïra. La cousine d’une alliance morte, mariage brisé par un sortilège ignoble et qui n’avait plus que pour preuve les deux anneaux qu’elle portait sur une chaîne autour de son cou, ceux de son annulaire gauche ne signifiant dès lors rien à ses yeux face à ces précieux trésors.

Les sabots martelèrent le sol rocheux de la prison et avec une souplesse dont elle ignorait même encore l’existence il y a quelques temps, elle mit pied à terre, sa robe de sorcier la suivant dans un mouvement ample. Noir. Le tissu sombre la drapait, comme un deuil qu’elle portait, ailes pour l’heure invisible d’une forme animal qu’elle dissimulait. Avisant ses deux camarades, elle croisa le regard du jeune homme aux traits androgynes, hochant la tête pour lui indiquer qu’elle était prête. Elle ne le connaissait pas mais avait été informée d’une seule chose le concernant : son silence. Les ordres ne sauraient émaner de sa bouche, incapable de les prononcer car demeurant sans voix. S’écartant du Sombral, elle posa ses yeux verts sur le troisième membre de leur équipe. C’était lui qui avait offert les bêtes ailées qui les avaient menés jusque là et ils lui devaient quelque reconnaissance. Deux hommes. Deux ad Veritas. Pouvait-elle leur faire confiance ? Elle n’aurait pas le choix… De sa manche, elle sortit sa baguette, prête à en découdre, prête à défendre sa vie au besoin. La leur, également.

Dans une poche intérieure de sa robe se sorcier se cachait une autre baguette qu’elle sentait comme revivre, sachant qu’elle approchait de sa propriétaire, sachant qu’elle retrouverait celle qui la manie avec soin. Violet Longbottom était là, quelque part dans ces longs couloirs. And you know this corridor… Oui. Elle le connaissait. Trop bien, même. Information qu’elle n’avait pas délivrée mais qui aurait son importance le temps venu. Les yeux balayant le spectacle qui s’offre à elle, elle observa un instant le garde, mis hors d’état de nuire avant d’emboîter le pas au jeune homme. Observant au-dessus de on épaule pour s’assurer que le troisième membre de leur équipe était bien là, à couvrir ses arrières, elle oublia la peur, elle oublia les doutes. Et elle prit l’escalier. A pas feutrés, elle tâchait de se hisser, jusqu’à ce que le pied glisse, dérape. « Fuck ! » Murmure prononcé pour mieux extérioriser son inquiétude à l’idée de mal faire, à l’idée de voir ce pas manqué comme un présage. Relevant le regard, elle murmura à nouveau. « Sorry… » Cela se voyait-il tant que cela qu’elle était inexpérimentée à souhait ?
@Amor Rosier - @Nikita Chang

par **Ministry Of Magic** 07.05.21 15:48

LA PRISE D'AZKABANmission de sauvetage

19:25

Avancée du groupe B

Frôlant les corps inconscients maquillés des sorts lancés à leur encontre, votre groupe bien silencieux dans un premier temps longe le hall trop grand et humide pour rejoindre la division Est de la prison. Dépassant le dernier corps endormi, c'est sans encombres que vous montez les escaliers en colimaçon jusqu'à atteindre le huitième étage à la recherche de Säaga Delacour. Enfermée dans la cellule numéro 3 de l'aile corporis, parvenir jusqu'à la prisonnière ne sera pas une partie de plaisir.

En effet, même si les escaliers furent vides de toute trace de vie, c'est un Détraqueur qui garde l'entrée de l'étage. Un peu plus loin, deux gardes surveillent la zone bien que le bureau des interrogateurs semble vide en vu du silence qui y règne. Les trois épouvantards logés contre les murs et dans les bassins ne présagent rien de bon et il vous faudra vous débarrasser également du Détraqueur gardant l'entrée de l'aile où est retenue Säaga.

De plus, petite surprise d'Azkaban, quand vous poserez les pieds dans l'aile corporis, vous ne pourrez ignorer la pesanteur alourdie, le poids de votre corps semblant se démultiplier par dix, par cent. Tout vous écrase et tout vous ralentis. Chaque pas vous demandant une force inouïe.

ATTENTION : Une fois que vous aurez indiqué avoir sortis Säaga de sa cellule, cette dernière intégrera votre groupe et participera au sujet jusqu'à sa résolution.

RAPPEL DES INSTRUCTIONS AUX JOUEURS:

LA PRISE D'AZKABAN #02 - DISCORDA RHAPSODIAE

La carte de la première étape:

par **Olivia Lovegood** 16.05.21 1:46

LA PRISE D'AZKABAN24th April 1991

Il leur fallait rester discret. Il leur fallait se montrer audacieux. Attendant l’entrée en piste d’un troisième larron qui ne se montra nullement, Olivia avait bien fini par redescendre les marches afin de comprendre. A l’extérieur, les Sombrals se montraient bien plus nerveux que les choses n’avaient été prévues. A cause de la présence des Détraqueurs, peut-être ? Une théorie qu’elle n’avait pas réellement le temps de vérifier. « Try to keep them as quiet as possible. When it’s okay, follow the sleeping bodies. » Puis, tournant les talons, elle remonta l’escalier aussi silencieusement que possible. Revenant auprès de son autre partenaire, elle lui adressa une légère grimace. « Some trouble with the Thesdrals. He’s got it. » Et voilà qui mettait un terme à cet instant un peu complexe dans lequel le binôme s’était trouvé.

Comptant les étages, ils atteignirent le huitième sans se faire remarquer. Déglutissant avec peine, Olivia passa un œil au coin du mur afin d’analyser la situation, laissant l’autre sorcier faire de même. Ils avaient les informations. Cellule numéro 3. En premier lieu… Le détraqueur. Il était là, gelant véritablement l’ensemble du couloir, créant une atmosphère glaciale. Un ennemi que la jeune Lovegood était, normalement en mesure de vaincre. La surprise pourrait même prendre de court les gardes… Et alors, son acolyte pourrait peut-être… Lui tapotant l’épaule, elle murmura, l’obligeant plus à lire sur ses lèvres qu’à écouter ce qu’elle avait à dire. « I can make a Patronus… Try to get the others, I got your back. » Il leur fallait la jouer méthodiquement tout en se montrant capables de réellement faire ce qu’il fallait. Poussant un léger soupir, elle ferma un instant les yeux. Il fallait laisser la peur s’enfuir, l’angoisse et la colère la quitter. Au fond d’elle se trouvait la joie, le bonheur inconditionnel. Ses adelphes qu’elle aimait, qui l’aimaient. Sa défunte mère et sa tendresse. Et Fitz. Fitz était tristesse autant qu’il était joie dans ses souvenirs, douces nuances. Elle se remémora la demande en mariage qu’il lui avait offerte, son regard brillant, son angoisse de se voir refuser les choses. Fitz était cette bulle inconditionnelle de plaisir et de joie. Son visage omniprésent, elle rouvrit les yeux, hochant la tête vers son camarade pour lui affirmer qu’elle était prête. Et, sans crier garde, elle se rua dans le couloir, sortant de sa tannière. « Expecto Patronum ! » Sa baguette vibra entre ses doigts mais… Si une faible lueur argentée apparue, elle disparut presqu’aussitôt. Olivia avait posé son regard sur la silhouette encapuchonnée et ses entrailles avaient frémi. La peur, terrassante, était là. Voilà pourquoi elle ne se retrouvait jamais sur les terrains de bataille, d’ordinaire. Evidemment, le Détraqueur remarqua sa présence avant le reste des sorciers. Dans une glissade presque fantomatique, il sembla se ruer sur elle.

@Amor Rosier - @Nikita Chang

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