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(#) Gloomy Serenity / ft. Lyssa Lestrange (TW Mutilation/Drogue)

Message par Ulixes Yaxley 21.10.20 6:15

Gloomy
Serenity
31th August
1990
@Lyssa Lestrange
Le rendez-vous avec sa psychomage c’était mal passé. Comme à chaque fois où elle insistait pour parler du meurtre de sa femme, ça ne se passait pas bien. Une envie pressante de se blesser, de s’auto-mutiler se faisait sentir. L’angoisse montait. Il s’agitait de plus en plus à chaque question. Il se mordait la lèvre, de toutes ses forces, pour supporter ces questions qui n’étaient que des balles lancées à pleines vitesse contre sa poitrine nue. Elle continuer à insister pour qu’il verbalise ce qui s’était passé ce jour-là, pour qu’il exprime toute l’horreur de son acte. Il sentait enfin l’hémoglobine couler dans sa bouche, le goût ferreux. Mais il était trop tard, cela ne le calmait plus à présent.

« NON ! » Il se leva d’un bon, attrapa la chaise et la fracassa au sol. Il se tourna vers sa psychomage. Il lisait la terreur dans ses yeux, enfin. Après tout ce temps, enfin. Elle aurait peut-être compris qu’il voulait qu’elle lui foute la paix sur ce sujet. Les gardes accoururent aussitôt appelés par le bruit. Ils savaient l’individu dangereux, ils étaient juste derrière la porte. Ils le mirent en joue avec leur baguettes, il recula jusqu’à taper contre la bibliothèque. La psychomage tentait de calmer les gardes, qui ne semblaient pas d’accord avec elle. Elle insistait sur le fait qu’il y avait de l’amélioration, il s’en était pris qu’à un meuble. Les gardes la regardaient ahuris. Cela n’avait rien de normal de s’en prendre aux meubles. Si cela se trouve c’était elle qui était timbrée. Plus que lui.
Ulixes pendant ce temps regarda l’horloge. Treize heures cinquante-neuf…. Quatorze heures. Parfait. La fin de son rendez-vous. Pendant que sa psychomage discutaillait de ses pseudo-progrès, il glissa doucement le long de la bibliothèque et s’esquiva. Elle l’appela quand il passa enfin la porte, mais ne se retourna pas. Il dévala les escaliers jusqu’à la sortie sans demander son reste. Elle avait visiblement convaincu ses possibles poursuivants de le laisser tranquille, mais ne s’arrêta pas pour vérifier et continua à courir, sans but, juste pour mettre de la distance entre Ste-Mangouste et lui. Il se retrouva à bout de souffle dans une ruelle moldue. Il se laissa tomber le long du mur le temps de reprendre ses esprits. Il alluma une cigarette, puis deux, puis trois. Ça n’allait pas arranger les choses. Il se mordit à nouveau la lèvre, mais arrêta bien vite. Cela demandait trop d’effort par rapport au soulagement que ça lui apportait. Il savait très bien ce qui lui fallait pour se calmer. Ce qu’il voulait. Se couper. Mais, il ne savait pas où il était. Il avait juste avancé tête baissée, s’était perdu dans ce Londres qui ne lui était pas familier. Il devait trouver une solution.
C’est fou comment, en bon accros, il était capable d’une inventivité folle et d’un raisonnement complexe pour assouvir ses pulsions. Il rechercha dans les poubelles une bouteille en verre. Il regarda les boutiques environnantes. Une pharmacie, fantastique. Il n’avait pas pris d’argent, mais cela ne faisait rien. Il volerait. Il attendit le moment propice. Plusieurs clients, peu d’employés. C’était l’instant idéal. Il entra, repéra d’un coup d’œil rapide le désinfectant. Le prit, le glissa dans sa poche, ni vu ni connu. Il retourna rapidement dans sa ruelle avant que quelqu’un ne se pose trop de question, récupéra la bouteille et la brisa. Il imbiba un morceau tranchant de désinfectant et l’essuya sur le rebord de son jeans. Il remonta ses manches et enfonça le verre dans sa chair. Encore et encore. Et encore. Il ne portait pas des manches longues par plaisir en plein mois de août, même si le temps était changeant à Londres. C’était le seul moyen pour cacher ses cicatrices et ses blessures.
Le sang s’écoulait, il gouttelait par terre. C’était soulageant. Apaisant. Il respirait à plein poumon, se laissant envahir par l’ensemble des sensations que lui procurait cette pratique mal vue. La douleur évidemment, mais c’était tellement plaisant en même temps. Il sentait l’anxiété s’écouler de ses veines.
Il attendit plusieurs minutes, une douzaine, de pur plaisir. Il s’était calmé. Il noua son mouchoir autour de son avant-bras gauche pour stopper les derniers saignements et éviter de tacher son t-shirt, même si le rouge sur du bleu marine ne se voyait pas forcément. Une goutte ou deux étaient certainement tombées sur lui, mais il ne les voyait pas. Il se remit debout, titubant comme après un intense plaisir éreintant.
Il choppa un passant pour lui demander la direction de la bouche de métro la plus proche. Il y trouverait certainement un plan pour s’orienter.
Il était à deux stations de chez lui. Il avait vite saisit le fonctionnement de ce mode de transport, mais pas vraiment l’idée de payer son trajet. Il sauta les tourniquets avec agilité. Ce n’était visiblement pas la première fois. Une femme d’un certain âge le dévisagea, désapprouvant son attitude désinvolte. Il osa défier son regard a problem, granny ? semblait-il dire. Elle reprit son chemin outrée. muggles il les adorait autant que les détestait.
Il resta debout dans le wagon. Pour deux arrêts, ça pouvait aller. C’était légèrement angoissant le Tube, le bruit, la boîte de sardines. Mais au moins, tous ses occupants ignoraient la réputation qui le précédait dans le monde magique. C’était… apaisant. Être enfin innocent jusqu’à preuve du contraire.
L’annonce de l’arrêt, les portes qui s’ouvrent, Ulixes se faufile entre la multitude avec cette agilité qui avait toujours été sienne. Homme d’action, il ne savait pas attendre patiemment en ligne, doublait les passants, prenait les escalators en courant tenant la droite. Enfin l’air f… contaminé de la grande métropole. Au moins, il n’était plus sous-terre. Quelques rues, droite, gauche et il était de nouveau au Chemin de Traverse. De retour au bercail. Où les gens changeaient de trottoir quand ils l’apercevaient.
Il osait beaucoup moins. Sa démarche est moins brusque, évite de croiser des regards. Les yeux rivés sur les pavés. Au moins ils parlaient pas, les pavés. Ils ne chuchotaient pas à son passage.

Dérobée entre deux devantures de magasin, une porte. Simple, quelque peu veillotte. Il chercha ses clés dans son pantalon. Sa veste peut-être. Non. Shit. Il recommença. Son pantalon. Non. Mais enfin ! La patience s’amenuisait à mesure que naissait la crainte d’avoir perdu un objet capital. Il frappa d’un coup de poing sec la porte qui ne céda pas. Il ne pouvait pas non plus se permettre de la casser, son bailleur la lui ferait payer. Aucune baguette ne trouva le chemin de ses doigts. Aucun alohomora pour se sortir de ce mauvais pas. Ce fut cette fois sa tête qui s’égara contre le bois. Mais où avait-il pu paumer ses clés ?
Il respira un bon coup. S’énerver ne le menait nulle part, cela ne faisait que bloquer sa fine ligne de pensée opérationnelle. Le traitement, cette camisole chimique. Il n’y avait rien sur cette terre qu’il ne haïssait plus que l’effet de ralentissement qu’il provoquait. Il soupira. Méthodique, il fit la poche droite. Rien. La poche gauche. Rien. Bon. Il toucha ses fesses, c’est vrai que le jean avait deux poches de plus. Droite à nouveau. Rien. G… ! Bingo ! Il en extrait un minuscule trousseau. Deux clés à peine reliées par un anneau. Aucun porteclé. Rien qui grossissait l’ensemble pour justement éviter de les perdre. Il devrait en demander un a Calli. Le jour où il s’en souviendrait, évidemment.
Il tourna la clé, ah non, de l’autre côté. La porte céda, servile.
Il monta à l’étage. A gauche, sa porte. Son voisin, il ne l’avait jamais vu. Il doutait même en avoir un. Il se doutait bien qu’il devait être mauvaise pub.
Enfin chez lui. Dans son sanctuaire. A l’abris. Il se jeta sur le canapé flambant neuf et grogna. Callidora l’avait vraiment abîmé. Quelle manie de critiquer sa déco « style récupéré dans la rue ». Au moins, quand il était délabré, il avait l’impression d’y être plus à l’aise. Un peu comme lui, à son image, un peu.. cassé.
Il regarda sa montre. Bientôt 16h00. Il aurait temps de faire une sieste avant de sortir rendre une petite visite à son dealer. Il regarda le tiroir de la cuisine du coin de l’œil. Une idée germa, une envie, une tentation. Sa montre ne tarderai pas à sonner pour lui rappeler ses obligations iatriques auxquelles il voulait désespérément échapper.
L’angoisse était restée, quelque part dans sa poitrine. Pourtant il avait déjà tout essayé, il s’était déjà coupé… peut-être que…
Le tiroir l’appelait. Ce troisième tiroir au double fond. Secret que seule Callidora partageait. Sa pharmacopée particulière, adaptée à son affliction. Son canif. Ce fameux canif. Il écarta cette option, son mouchoir toujours noué à son avant-bras. Sa baguette se trouvait là aussi. Écarlate comme son sang. Il la caressa. Sa compagne, son âme. Mais elle ne lui servait pas à résoudre ce qui grondait en lui.
Seringues, poudres diverses. Tout ce qui pouvait s’acheter au marché noir s’y trouvait, en plus ou moins importantes quantités. Certains produits ce n’était que pure curiosité. D’autres étaient d’usage récurant. Le choix se porta sur un produit moldu. Il avait appris à une vitesse ahurissante à trouver tout produit illégal. Une attitude qui lui couterait un allé simple définitif à Ste Mangouste s’il était découvert.
Si bien sa plus grande peur était l’enfermement, vivre à jamais diminué par ces potions qu’il était obligé d’ingurgiter lui était tout autant insupportable. Il souhait parfois simplement, s’évader. Trouver un bouton off.
Il prépara une seringue. Un kit stérile. Un peu de poudre à diluer. Il enleva son t-shirt. Son corps traversé de sillons cicatrisés, marques indélébiles provoqués par un objet magique, témoignaient d’une habitude macabre qui ne l’avait jamais quitté, mais qu’il ne dirigeait plus que contre sa propre chair.
Il s’installa sur son lit. Plutôt un matelas à ras le sol. Sa chambre était chauffée magiquement, puisqu’il dormait sans oreiller, ni drap, ni couverture. Il avait déchaussé la porte pour voir une vue dégagée sur l’appartement et le ciel bleu à travers la fenêtre du salon. Habilement, il piqua la veine un peu au-dessus du mouchoir, injectant peu à peu la quiétude liquide. Bientôt, il ne sentirait plus. Comme avec les médicaments. Mais au moins. Il serait content. Béatement content. Jusqu’à sombrer dans les sereines profondeurs de Morphée.
Un plaisir trop rare.
Ulixes Yaxley
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(#) Re: Gloomy Serenity / ft. Lyssa Lestrange (TW Mutilation/Drogue)

Message par Lyssa Lestrange-Avery 27.10.20 14:49

gloomy
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@ulixes yaxley & @lyssa lestrange
what the…?❞ Bousculée à la sortie de Sainte-Mangouste, Lyssa lève les yeux vers une carrure qui lui semble très familière. Et en regardant les épaules larges s’éloigner à grande vitesse, elle reconnaît le profil franc d’Ulixes qui disparaît au coin de la rue. Et elle ne sait pas bien pourquoi, Lyssa, mais son instinct lui dicte de le suivre. Alors sans plus attendre, elle transforme ses talons bien trop hauts pour une course poursuite, et se lance à sa suite, Lestrange. Lorsqu’elle voit ses talons interrompre leur course dans une ruelle, elle ralentit, Lyssa, et s’approche sans un bruit. Elle profite de ce moment de répit pour métamorphoser ses vêtements au style bien trop reconnaissable pour quelqu’un qui la connaît un temps soit peu, et arbore soudain une de ses tenues habituelles lorsqu’elle déambule dans le monde moldu. Adieu la robe longue et les talons vernis, bonjour le jean déchiré, le sweatshirt et les bottines de cuir. Elle traverse la rue et s’installe sur le trottoir d’en face, imitant l’attitude des dealers des mauvais quartiers. Un pied contre le mur, la capuche rabattue sur le visage et une cigarette qui se consume doucement au coin des lèvres.

Cachée par son allure faussement nonchalante, et son déguisement de moldu, elle se permet d’épier son ballet. Elle le regarde fouiller les poubelles, entrer dans une pharmacie et en ressortir presque aussitôt, retourner à son refuge étrangement exposé. Un bruit de verre résonne soudain, et Lestrange ne comprend pas vraiment ce qu’il fait, caché dans l’obscurité. Jusqu’à ce qu’un liquide sombre s’écoule sur le sol. Toujours aussi discrètement, Lyssa observe chacun des mouvements qui s’ensuit sans tenter de s’interposer entre Ulixes et sa volonté. S’il a besoin de ressentir une douleur physique pour se sentir mieux, elle ne lui enlèvera pas ça. Premièrement, parce que Lyssa n’est pas stupide et qu’elle sait très bien qu’on ne s’immisce pas entre un malade et la source de son soulagement. Parce que Lyssa n’est pas idiote et qu’elle ne tient pas à provoquer un Yaxley aux abois.

La dizaine de minutes qui s’écoulent lui semblent longue à Lyssa, tandis qu’elle observe son sang se répandre goutte à goutte. Puis il se relève, le Yaxley. Et le dos de Lyssa se raidit, elle est prête à se lancer à nouveau à sa poursuite, mais elle n’est pas encore prête à l’accoster. Le sera-t-elle un jour? Elle n’en est pas certaine. Leur dernier affrontement n’avait pas été très amical, et sa dernière lettre restée sans réponse à ce jour, ne l’avait pas été non plus.

Elle se rapproche un peu, le dépasse et l’entend demander à un passant quelle est la bouche de métro la plus proche, et sans écouter la réponse, Lyssa s’oriente dans la bonne direction. Elle glisse sa main dans son sac à main, et en sort un pass pour le métro. Elle fait bipper la machine et passe les tourniquets au moment où le Yaxley passe par dessus la machine voisine. Elle tire un peu sur sa capuche, et le suit comme si de rien n’était à quelques mètres de distance.

Une fois dans la rame, à deux portes de distance, Lyssa rabaisse un peu plus sa capuche afin que les lumières blafardes ne révèle pas son identité. Elle baisse la tête, comme si ses ongles étaient bien plus intéressant que les passagers qui l’entourent, alors que ses yeux ne quittent pas la silhouette familière. Et si d’ordinaire elle apprécie les remous irréguliers du train, aujourd’hui, elle se sent légèrement stressée, puis soulagée lorsqu’elle se fraie un chemin à travers la foule pour s’extirper de sa voiture.

Plus que quelques détours, et ils rejoignent l’un après l’autre le chemin de traverse. Mais avant de passer à son tour la barrière magique, Lestrange se doit de changer à nouveau son apparence. Sans quoi son accoutrement moldu attirerait trop l’attention. Et c’est dans une tenue qui n’éveille pas les regards et en marchant dans les recoins les plus discrets que Lyssa avance.

Après une galère de clefs qui dure longtemps, trop longtemps, si longtemps que Lyssa hésite à lancer un Alohomora depuis son coin de rue en retrait, Ulixes finit par rentrer dans un bâtiment qui ne donne pas vraiment envie et qui arrache une grimace à la jeune sang-pur élevée dans le luxe. Une fois que la silhouette a disparue, elle compte trois minutes, Lestrange, puis pénètre à son tour dans le bâtiment, prenant soin de ne pas émettre le moindre bruit. Arrivée devant la porte qui a claqué à l’étage, Lyssa la métamorphose en une sorte de vitre sans teint, afin de pouvoir voir sans être vue.

Et alors qu’elle observe encore le moindre de ses gestes, Lyssa se demande ce qu’elle fout là. Lyssa se demande d’où lui vient cette curiosité malsaine qui la force à observer son ancien mentor se mutiler puis se droguer. Et c’est lorsqu’une sorte de râle de soulagement s’échappe de ses lèvres qu’elle recule, Lestrange. Elle s’adosse au mur du couloir et soupire. Qu’est-il devenu? Lui autrefois si digne, si rigide, n’est plus que l’ombre de lui-même. Et Lyssa se demande ce que l’Ulixes qu’elle a rencontré pour la première fois en mille neuf cent quatre ving quatre penserait de l’Ulixes qui gît sur un matelas à moitié moisi avec un seringue plantée dans son bras.

Elle n’a aucune idée, Lestrange, du temps qui s’est écoulé depuis que son dos est collé contre le mur. Qu’est-elle censée faire? Qu’est-elle en mesure de faire? Elle n’en sait rien. Toujours aussi silencieuse, elle actionne la poignée de ce qui lui sert d’appartement, Lyssa. ❝hello?❞ pas de réponse en provenance de la chambre. La porte se referme doucement derrière elle. ❝what the hecking fuck are you doing, Lyssa?❞ se demande-t-elle en chuchotant. Presque un reproche qu’elle se murmure. Un soupir. Elle se dirige vers ce qui lui sert de cuisine et prépare du café. Elle lave magiquement deux tasses, par précaution, parce que vu l’état de l’appartement, elle ne lui fait pas vraiment confiance sur la vaisselle. Les deux tasses remplies, elle se dirige vers la chambre, tout en secouant sa tête de gauche à droite. Mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête.

Elle s’assied à côté du matelas, pose les deux tasse sur le sol, et tente de le réveiller d’une douce brise fraîche sur le visage. ❝hey, Gorgeous, wake up!❞ Nouvelle brise sur sa mâchoire, et elle essaye à nouveau. ❝I’ve got coffee ready. I don’t prepare coffee for anyone, you can consider yourself special.❞ Elle fait léviter la tasse et fait virevolter les arômes. ❝come on, wake up, we got stuff to talk about...❞ Parce qu’ils ont besoin de mettre des mots sur ce qui s’est passé, parce qu’elle ne supporte pas de le voir dans cet état. Alors elle hausse la voix, Lyssa, prenant un risque calculé. ❝come on, wake up, or i’ll pour coffee all over your pretty face. it’s hot, it will burn! and your face won’t be so gorgeous anymore!
Lyssa Lestrange-Avery
Lyssa Lestrange-Avery
THE FOOL
dominance ansuz (ᚨ)
magie sans baguette
ancien mangemort
staff
Age : vingt-cinq ans
Nature du sang : pure : une neige nouvelle, blanche hirondelle, pétales d'un lys. un nouveau diamant taillé pour l'occasion trouve sa place dans l'écrin à l'apparence immaculée de cette famille d'élégance.
Occupation : de longues années d'errance, d'un maître à l'autre, d'une discipline à une autre. impossibilité de ce choix décisif sur lequel se base un avenir tout entier. orageuse décision insurmontable. et finalement la magie prend le dessus. la magie universelle et ses mystères. sorts et enchantements, métamorphose et alchimie, potion et herbologie. peu importe le domaine. un savoir engrangé comme on se prépare à l'hiver. et une entrée définitive au ministère. langue de plomb au département des mystères.
Statut matrimonial : ode sans fin aux amoures bafouées. poème symphonique aux couleurs mélancoliques. sonnet infernal aux rimes désespérées. élégie sempiternelle qui ressasse les histoires passées. caliigramme alambiqué aux saveurs crève-coeur. et cette liaison houleuse qui n'en finit jamais de se briser et de s'éterniser. mais il y a une nouvelle lueur d'espoir, pour des amoures sincères, il y a ce nouveau soleil dans sa nuit éternelle, il y a cette homme, qu'elle épousera demain et pour toujours, Thyeste.
Inventaire : ( familier ) -Lazare, corbeau blanc
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points forts : son don est sans doute sa plus grande force. sa vision particulière de la magie qui l'amène à pratiquer tous les arts sans distinction. particulièrement douée en sortilèges et enchantements, invocations, runes, arithmancie, et métamorphose.
points faibles : les émotions sont sa plus grande faiblesse, difficiles à dompter. lyssa aime trop et trop fort. et pour contrebalancer la puissance de son don, lyssa est incapable de mentir. les domaines magiques pour lesquels elle n'a aucune affinité sont la divination et l'herbologie.
niveau : niveau 5 : expert
Particularité magique : secret, jusqu'à présent si bien gardé. cette capacité singulière méprisée. magie sans baguette. apprentissage de l'enfance qui s'étale sur son adolescence, et la suit jusqu'au présent. elle en apprend encore chaque jour. une habitude pourtant bien ancré, mais parfois mal maîtrisé. ces émotions intempestives qui l'angoissent, menancent la discretion d'un silence si bien gardé. des gestes furtifs instinctifs qui lui laissent plein contrôle de sa magie, à tout instant de sa vie. et si elle n'abandonne pas sa baguette si présieuse c'est parce qu'elle la respecte.
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  • Oui, il peut être blessé.

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(#) Re: Gloomy Serenity / ft. Lyssa Lestrange (TW Mutilation/Drogue)

Message par Ulixes Yaxley 28.10.20 18:48

La béatitude à bout de seringue. Paradis artificiel. Bonheur éphémère. Nécessaire parenthèse que les produits licites ne savaient lui apporter. Trop assommants. Trop anesthésiants. Il n’y avait aucun effet récréatif dans son traitement. C’était évidemment voulu. Mais, la douceur de la drogue manquait. La caresse subtile d’un relâchement progressif. Ce bien-être était absent des lourds médicaments qu’il prenait tous les soirs censés lui apporter un sommeil réparateur mais surtout de plomb. Trop lourd. Ils engourdissaient ses membres trop pesamment dans l’espoir d’éviter ses déambulations nocturnes qui ne gêneraient même plus personne. Juste pour s’assurer qu’il ne quittait pas son appartement dans un état second.
Tout le monde s’en fichait de savoir ce que ça faisait. Si les rêves lui manquaient. Si l’endormissement n’était pas si brusque qu’il se demandait s’il n’était pas en train de sombrer dans l’inconscience et le coma. S’il se réveillerait le lendemain.
Alors, il savait qu’il prenait des risques. Pour sa santé, pour sa liberté. Mais parfois, juste parfois, il avait besoin d’une solution. Et c’était celle qu’il avait trouvé.
Et c’était doux. D’une indulgence qu’il ne pouvait plus attendre des autres. D’une tendresse qu’aucune main n’avait plus eu sur lui.

Il n’avait pas remarqué Lyssa sortant de Ste Mangouste. Il ne l’avait pas remarqué à aucun instant pendant son périple dans les quartiers moldus. Il ne l’attendait pas. Et s’était par ailleurs trop habitué à être constamment dévisagé. Cette désagréable sensation d’être observé était devenue trop fréquente pour qu’elle lui indique encore un danger. Il ne l’écoutait plus. Sursauter à tout coin de rue, c’était intenable. Lyssa pouvait le suivre autant qu’elle le souhaitait. Il ne se retournerait pas. A quoi bon. Il ne pouvait pas non plus riposter. Pas de baguette. Si un avada kedavra devait croiser sa route, il savait, il n’y aurait plus rien à faire. Aucun besoin de se retourner à chaque fois que quelqu’un le regardait. Il préférait presque ne pas remarquer l’éclair vert si celui-ci devait finalement l’atteindre. Il n’y aurait plus rien à faire.
Cette impuissance, lui qui avait si longtemps combattu, si longtemps survécu, il ne la vivait pas bien. Mais, au moins, il la vivait. Au moins, il était dehors. En équilibre instable. A genoux. Épée de Damoclès sur sa tête. Prête à la lui couper.
Mais dehors. Prix de consolation, pas toujours suffisant.

La dignité, il l’avait vite ravalé. L’honneur ne servait plus à rien enserré d’une camisole de force, physique comme chimique. Cette guerre il l’avait cher payée.
Autrefois, oui, autrefois, il avait un lit, autrefois, il avait des draps, un oreiller, un sourire qui l’attendait. Autrefois il pouvait marcher la tête haute. Craint et respecté. Autrefois, son expertise au combat était honorée, redoutée. Autrefois, il connaissait la douce étreinte de sa femme. Autrefois.
Elle lui avait tout pris, cette guerre. Il s’était tué en même temps qu’il ne lui avait pris son dernier souffle. Elle lui avait tout pris, cette guerre. Son avenir, sa femme, son enfant, sa santé, son prestige, sa magie… Tout. Paria d’une société qui ne le tuait pas mais ne voulait plus de lui. Qui ne cherchait même pas à le rendre expiable. Bouc émissaire de toutes ces horreurs indicibles des temps de guerre.
Il avait tué. Très certainement. Mais on avait tué aussi sa famille. Pourtant, personne de semblait s’inquiéter de l’assassin de Zelia. Ni celui de Victor. Personne ne le pointait du doigt, lui, Gomer Blake, monstre aux mains toutes aussi tâchées de sang que les siennes.
Simplement voué à Azazel. Au 1er Janvier.
Pendant ce temps, on le vouait au Purgatoire. Pour une rédemption qui n’aurait pas lieu. Chronique d’un enfermement annoncé.

La drogue, seul refuge. Seul abris. Dans cette tempête incessante. Elle brisait toute les chaînes, l’espace d’un instant. Effaçait la douleur. Estompait les souvenirs. Éloignait le glas de son ultime réclusion.  

Une brise fraîche qu’il ne sentait pas. Une voix qu’il ne souhaitait pas écouter. Let me alone lui disait-il en rêves. Elle insistait. Mais pourquoi gâcher son seul plaisir ? Quelle cruauté se cachait derrière ?
Des effluves de café. It’s to early, I won’t wake up
Mais la voix ne l’écoutait pas. Il ne comprenait même pas ce qu’elle racontait. Il grommela. Tourna la tête. Mais qui pouvait bien être si inhumain pour troubler son sommeil ?
La voix continuait à parler.
Ses yeux s’ouvrirent doucement.
Une tasse flottait sur lui. Une jeune femme à côté du lit. Il rit. La scène n’avait rien de vraisemblable. « Ahahaha, excellent, I’m still sleeping. » Sa voix épuisée se fit sentir en même temps que ses paupières se refermaient péniblement. Il n’écoutait plus vraiment ce que l’apparition disait, mais un sourire franc se dessina sur ses lèvres. « Wao, you really have her voice. » Il regarda le kit qu’il avait utilisé et indiqua à ce qu’il croyait être une production de son esprit, « That was a very good one. You should try. » Bien évidemment il pouvait se permettre de dire tout et n’importe quoi à son rêve. « Lyssa would never be here. But you look so real… You look older than how I remember her… Yep premium heroin. I should get some more often. » Il rit encore tellement la situation lui semblait impossible. « Are you the ghost from the Christmas Past? Even if it’s a little too early for Christmas. Do you work overtime? » il riait de l’absurdité de ses propos. Il tenta deux secondes de rester sérieux mais éclata à nouveau de rire et fit des grimaces.
La drogue dans son système le rendait différent. Cela aurait pu être soulageant si son humeur joyeuse ne dépendait pas d’une piqûre. Mais il se releva et saisit le café. Torse nu, le corps couvert de plaies qui semblaient pour certaines encore récentes et mal soignés. Jamais, conscient, jamais, il ne se serait présenté ainsi devant Lyssa.
« Smells great. It’s nice to see you again. » Cela avait l'air d'un remerciement. Il plongea ses yeux noisette dans le noir du café. Même si ce n’était qu’un produit de son cerveau excité par les molécules qu’il s’était injecté, il était content de la voir. Le sourire, restait vrai. « I know you will never be here. It appears you hate me for something I don’t even remember. I read the letter. But it’s nice to see you again. » Il haussa les épaules. C’était devenu tellement fréquent de ne rien comprendre à sa vie. Les gens changeaient d’attitude envers lui sans se déranger à lui dire pourquoi. Sa propre famille, pour le meurtre d’un chat, lui avait tourné le dos. Il naviguait sans compas, à l’aveugle entre les ruines de ces cinq dernières années.
« I’m glad you survived the war. They’ve told me Zelia didn’t. » Sa pensée était déliée, sautait du coq à l’âne, digressait. Mais, à un fantôme, il pouvait lui parler. A une hallucination, il pouvait tout lui dire. A un rêve, il pouvait se livrer.
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(#) Re: Gloomy Serenity / ft. Lyssa Lestrange (TW Mutilation/Drogue)

Message par Lyssa Lestrange-Avery 01.11.20 5:17

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Il remue mais ne se réveille pas immédiatement, Ulixes. Alors Lyssa continue de lui souffler assez d'air frai pour le pousser à ouvrir les yeux. Et lorsque finalement il pose les yeux sur elle et aperçoit également la tasse de café flottant, il s'esclaffe. ❝excellent, I’m still sleeping.❞ Lyssa lève les yeux au ciel. ❝no you're not...❞ qu'elle lâche avec désapprobation. ❝Wao, you really have her voice.❞ Les épaules s'affaissent, elle va donc devoir lui remettre les pendules à l'heure et lui dire clairement qu'elle est bien réelle. ❝Of course i do, you stupid. I'm her... Hello there, Gorgeous, Lyssa Lestrange speaking.❞ Mais il ne semble même pas l'écouter. Déterminé à croire que la drogue qui circule encore dans son système est responsable de sa présence qu'il pense intangible. Elle soupire exaspérée... ❝You should try.❞ Dit-il désignant la seringue encore posée sur le sol à côté d'elle. Un sourcil arqué et parfait se soulève d'un air interrogateur. Really? semble-t-elle demander avec sarcasme. ❝Lyssa would never be here.❞ Outch. C'est une véritable gifle que Lyssa prend en pleine figure. Il n'a pas totalement tord, elle-même ne sait pas bien ce qu'elle fait là. Elle ne sait pas quelle curiosité étrange l'a poussée à le suivre, à entrer, à le réveiller. Peut-être regrette-t-elle les mots si durs qu'elle lui a envoyé? La vérité, c'est que les remords sont nés presqu'aussitôt que la lettre était partie. Mais Lyssa n'est pas tout à fait connue pour sa retenue. Elle a beau afficher des airs de jeune femme parfaite en société, elle est sans doute trop instable pour être vraiment fréquentable. Et certains le savent mieux que d'autres. Et même s'il ne se souvient pas de tout, Ulixes est certainement de ceux-là. Ceux qui savent qu'il y a des choses qu'il ne vaut mieux pas se permettre. Comme Lestrange sait, qu'il a des limites à ne pas dépasser.

Lyssa secoue sa tête d'un air désapprobateur, mais un sourire étire quand même ses lèvres lorsqu'il lui parle de fantôme de Noël. Avait-elle réellement l'air d'un fantôme à ses yeux? Elle devrait tenter de retrouver des couleurs. Être enfermée dans son bureau ou son manoir n'avait pas l'air bon pour son teint blafard. Mais le rire franc du Mangemort lui arrache un sourire. Elle l'avait rarement entendu rire aussi ouvertement avant, et à cet instant elle veut bien admettre que peut-être la drogue est une bonne chose. Peut-être que si l'homme renfrogné et violent est capable d'oublier un instant ses tourments pour se laisser happer par un peu d'euphorie, la seringue vide n'est pas une si mauvaise idée. Ce n'est pas comme si elle ne savait pas ce que ça faisait...

Mais elle chasse ses souvenirs d'une autre période lorsqu'elle le voit se saisir de la tasse de café et la respirer avec délice. ❝Smells great. It’s nice to see you again.❞ Elle penche la tête étonnée Lestrange, mais émue également. Elle n'a pas l'habitude d'entendre des compliments venant de la bouche d'Ulixes. Il est avare en félicitations et encouragements, Ulixes. Elle avait plutôt été habituée à voir Ashley les lui arracher d'entre ses dents serrées, tandis qu'elle observait avec un sourire en coin la joute verbale souvent remportée par Madame. Et ce sourire. Ce sourire lui semble si sincère. Un contraste flagrant avec l'homme qu'elle a vu pour la dernière fois il y a cinq ans. ❝I know you will never be here.❞ Et Lyssa baisse les yeux. ❝It appears you hate me for something I don’t even remember. I read the letter.❞ Et le coeur de Lestrange se serre. Elle la regrette si fort sa lettre en cet instant. Et parce qu'il ne semble toujours pas croire qu'elle est réellement là, elle avoue ❝i'm sorry i sent it.❞ Un murmure presque inaudible tandis qu'il ajoute au même moment. ❝But it’s nice to see you again.❞ Aussitôt le regard émeraude rencontre le brun. ❝Likewise Gorgeous.❞ Et avec le surnom, son sourire revient à Lestrange. Finalement, elle aussi est contente d'être là. Même si la situation ne paraît pas réelle pour son mentor, Lyssa est heureuse d'être là. Et il est vrai que la situation n'est pas très réaliste. Lady Lyssa Lestrange assise à même le sol et Monsieur Ulixes Yaxley assis à demi nu dans son lit. Si elle venait à raconter cet épisode, personne n'y croirait.

Puis la conversation prend soudain un ton plus sérieux. ❝I’m glad you survived the war. They’ve told me Zelia didn’t.❞ Et la culpabilité qui ronge les entrailles de la jeune Lestrange se fait plus acide encore. ❝I almost did not survive. Thanks to our mutual stubornness...❞ Elle porte sa tasse à ses lèvres, maintenant que la température a baissé, maintenant qu'elle a besoin d'occuper ses mains nerveuses. Elle a bien conscience qu'Ulixes la prend pour une hallucination, mais elle a tout de même des choses à dire, et elle est partagée entre l'idée qu'il s'en souvienne ou qu'il oublie leur entrevue. ❝We fought. Hard. After... After her...❞ Parce qu'énoncer le nom de certaines personnes est encore douloureux parfois. ❝we almost killed eachother, and if some of our mutual acquaintances hadn't put a stop to it, we would probably both be dead...❞ Et tant qu'elle en est aux avoeux, Lyssa elle continue sur sa lancée. ❝And about... you sister, It's kind of my fault...❞ Et après un temps de silence qui s'étire trop longtemps, elle poursuit. ❝I did not fire the killing blow, obviously. i loved her, and i would have gladly taken the spell for her, had i been there. But... I... I sold some informations in exchange for the safety of a few of my people, such as my brothers and yours... So I am partly responsible for her death.❞ Elle soupire Lyssa. ❝And I blame myself for her absence everyday... I feel like I'm the one who killed her. It's been four years and I still feel as guilty as I did then.❞ Sa gorge s'est serrée sa voix s'est faite plus rauque et plus sourde tandis qu'elle étale sa culpabilité, tandis qu'elle expose ses péchés sous ses yeux intoxiqués. ❝Please, don't tell Hector. I beg you. I'd like to be the one who tells him, someday, if he ever speaks to me again...❞ Une prière désespérée. Une supplique inconsolée.
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Nature du sang : pure : une neige nouvelle, blanche hirondelle, pétales d'un lys. un nouveau diamant taillé pour l'occasion trouve sa place dans l'écrin à l'apparence immaculée de cette famille d'élégance.
Occupation : de longues années d'errance, d'un maître à l'autre, d'une discipline à une autre. impossibilité de ce choix décisif sur lequel se base un avenir tout entier. orageuse décision insurmontable. et finalement la magie prend le dessus. la magie universelle et ses mystères. sorts et enchantements, métamorphose et alchimie, potion et herbologie. peu importe le domaine. un savoir engrangé comme on se prépare à l'hiver. et une entrée définitive au ministère. langue de plomb au département des mystères.
Statut matrimonial : ode sans fin aux amoures bafouées. poème symphonique aux couleurs mélancoliques. sonnet infernal aux rimes désespérées. élégie sempiternelle qui ressasse les histoires passées. caliigramme alambiqué aux saveurs crève-coeur. et cette liaison houleuse qui n'en finit jamais de se briser et de s'éterniser. mais il y a une nouvelle lueur d'espoir, pour des amoures sincères, il y a ce nouveau soleil dans sa nuit éternelle, il y a cette homme, qu'elle épousera demain et pour toujours, Thyeste.
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Message par Ulixes Yaxley 02.11.20 3:21

Il avait été autrefois le mentor de Lyssa. Il avait été sévère, strict, difficile à impressionner et avare en compliments. Il n’y avait rien à complimenter. Soit elle le faisait parfaitement, soit elle mourrait. Survivre n’était pas de l’ordre de la récompense mais de l’obligation.
Il l’avait autrefois longtemps côtoyé. Il avait autrefois laissé à Ashley la douceur et la tendresse dont elle avait besoin pour s’épanouir, le beau rôle. Elle était plus doué que lui pour ça, plus sensible, plus empathique.
Lui, il était l’homme, le soldat, viril, rude, autoritaire. Les rôles étaient distribués d’avance. Et les tentatives d’Ashley pour lui arracher quelques encouragements ne faisaient que le conforter dans ce comportement.
Puis, ce fut le tremblement. Ashley n’était plus. Ashley avait emporté avec elle une partie de son âme, arraché le cœur. Et dans ce vide, cette plaie béante, suintante, que la drogue rendait éphémèrement supportable, restait Ulixes, désorienté, mutilé, estropié, inadapté et incurable.
Mis à nu par la perception brouillée d’une réalité qu’il croyait inexistante, les masques aussi étaient devenu trop difficiles à tenir. Ses mots n’auraient aucune conséquences alors, pourquoi se retenir ? Pourquoi s’embarrasser de toutes ses silences ? Pourquoi maintenir les gardes fous, les secrets si bien gardés ? Il les connaissait ces sentiments qui ne devaient jamais sortir de sa bouche. Deux années intenses de thérapie, il avait appris quelques choses. Il n’avait jamais été aveugle, il ne savait juste pas le communiquer, aucun vocabulaire émotionnel. Sa psychomage avait été particulièrement saoulante à ce sujet. Des exercices il en avait fait des tas afin de créer des automatismes qui n’étaient pas innés. Il continuait à n’en avoir rien à foutre de la façon dont son comportement affectait les autres, ça ne lui provoquait aucun remord ou joie, mais il avait appris deux choses. La première à gérer les réponses des autres et donc à être potentiellement plus manipulateur encore, pour le pire, comme pour le meilleur. La deuxième, que les autres attendaient de lui qu’il communique par rapport à ce que les autres faisaient pour lui, même s’il n’en avait rien à carrer ou pensait ça comme dû. Merci n’était toujours pas à l’ordre du jour, mais, avait compris que les autres, ses frères, ses sœurs, ses parents, Lyssa, les autres qui comptaient pour lui, n’étaient pas comme lui et attendaient des retours. Que c’était ça le sens d’un merci. Le mot lui était toujours pas naturel, mais, il tentait et avait été drillé à produire une réponse.

Ulixes, n’était plus le même homme que Lyssa avait connu.

Il ne réagit cependant pas à son aveu. ❝i'm sorry i sent it.❞ Les regrets ce n’était toujours pas quelque chose qu’il maîtrisait. Il ne savait pas ce que cela signifiait d’être désolé. Il ne l’était pas. Il ne pouvait l’être. Il avait besoin de plus d’explication pour comprendre ce que provoquait en Lyssa cet envoie. Il avait besoin de contexte et de lien logique pour comprendre quelque chose qui échappait à toute raison.
Leur regards se croisèrent. Puis ce surnom. Il grimaça. Il l’avait toujours haït ce surnom, et Lyssa s’évertuait à le répéter encore et encore. Il ne lui avait jamais dit d’arrêter. Ashley l’adorait. C’était peut-être pour ça qu’il ne s’en était jamais plaint. Où peut-être simplement parce qu’il ne s’attendais jamais à ce qu’elle persévère autant, alors qu’il manifestait son mécontentement. Où simplement, peut-être, l’insolence de sa jeune apprentie l’intriguait et l’amusait. Peut-être que cela formait un lien qui avait du sens pour lui, un attachement, une taquinerie. Peut-être que cela s’accrochait à sa psyché inatteignable, que ça le bousculait dans son monde fermé aux autres.
Il ne comprends pas Ulixes, de quoi elle parle. Il la regarde, l’interroge. « What do you mean ? » réussit-il à formuler simplement sans l’accabler de l’ensemble des pronoms interrogatifs. Son incompréhension est pourtant parfaitement lisible sur ses traits, malgré le calme imposé chimiquement. ❝We fought. ❞ qu’elle expliqua. L’idée lui sembla saugrenue, jusqu’à ce qu’elle précise ❝Hard. After... After her...❞. Il comprenait pourquoi il ne s’en souvenait pas, il n’avait aucun souvenir au-delà du dernier souffle de sa femme. Son dernier souvenir était des plus macabres, des pas, des pas s’approchant vers lui, des pas qu’il connaissait si bien. Il devinait le sourire de l’homme dernière lui, la voix mielleuse qu’il n’entendait déjà plus, une félicitation qui était resté silencieuse à tout jamais. C’était son dernier souvenir. Le noir complet suivait jusqu’au sel qui lui brûlait les poumons et le froid qui tétanisait ses os. Jusqu’à Azkaban.
❝we almost killed eachother❞ Il resta bouche-bé. Sa bouche s’ouvrit. Il ne pouvait pas la croire. Il n’y arrivait pas. Il avait affronté Lyssa certes, mais pour s’entraîner, pour l’instruire. Il n’aurait jamais… enfin, c’était insensé. Ils n’étaient pas si facile à tuer, ils étaient forts, robustes, doués. Sa bouche se clos sur le mot dead. Il essaya de traiter toute cette information. De s’imaginer ces souvenirs disparus, de comprendre, enfin, il n’y avait rien à comprendre, il n’avait aucune idée du comment du pourquoi. Il plongea son regard dans le liquide sombre. Il but. La nouvelle ne passait pas. Avait-il vraiment fait cela ?

Elle continua. Zelia. Il releva les yeux vers elle, un sourcil arqué. Il n’osa pas répéter sa question. Comment ça, sa faute ? Il ne dit rien. Attend. Boit surtout, pour effacer ce goût amer d’une action reporté dont il n’en reconnaît pas la paternité. Il attend, patient. Il avait toujours su écouter mieux que parler.
Elle exposa ses sentiments. Elle l’aimait. Tout le monde l’aimait. Il secoua cependant la tête au moment où ❝ i would have gladly taken the spell for her❞. Non. Il ne lui permettait pas de parler ainsi. On ne remplace pas une tragédie par une autre. Il ne souhaitait pas entendre de sa bouche une telle lâcheté. Il ne lui avait pas appris à être aussi faible. Zelia était une combattante. Elle n’aurait jamais voulu ça non plus.
La sidération vint plus tard. Il aurait voulu l’interrompre, lui crier dessus You did what ?! , lui faire la morale, la traiter de traîte, la colère se lisait déjà dans ses yeux. Il ne fit rien. Serra la mâchoire, désapprobateur, mais. Mais. Il lui offrit une chance de s’expliquer. Indeed you are. ce pensée traversa avec la fureur de la vengeance que l’héroïne contenait toujours, encore trop forte, encore victorieuse de son courroux.
Elle continua. Il continua muet. La rage se dissipait peu à peu, écorchée par ce bonheur artificiel. Il soupira. Regarda vers le plafond. Une prière désespérée. Un silence presque éternel.
Il but. Encore. Que dire ? Ses pensées étaient claires libérées de la haine que cette confession aurait provoquée en temps normal. Même si, toujours aussi intraduisibles pour le monde extérieur. Serein malgré lui, il savait ce qu’il devait faire.

« Even if you’re a simple hallucination… » il cherchait ses mots, comme il cherchait le chemin à prendre. Le déni peut-être ? Un soupir. « I must be crazy. » La dernière fois qu’il avait parlé à une hallucination il avait fini enfermée à St Mungo’s. Et pourtant. Malgré le risque évident, il était prêt lui répondre. Il prévoyait la conséquence fatale. Il revoyait le pas de sa cellule. Et pourtant. Il était prêt à le franchir sans hésitation. Il ne comprenait cette réaction irrationnelle mais s'abandonnait complètement à elle. La drogue certainement, se dit-il. « Bring my wand from the third drawer of the kitchen. I suppose you’re still able to do magic, even if you’re not real » Cette phrase n’avait probablement aucun sense en dehors de l’esprit intoxiqué d’Ulixes. Il fallait avoir eu des hallucinations pour comprendre qu’il supposait que de toute façon, l’ensemble de son hallucination serait cohérente pour lui, et elle serait probablement capable de faire venir une baguette toute aussi illusoire qu’il prendrait pour vraie. Sa psychose avait été si profonde avant son enfermement à St Mungo’s qu’il ne doutait pas une seconde qu’il ne serait jamais capable de résister à celle-ci si elle venait à se reproduire.
« Lyssa I can’t do magic without wand. Don’t make me get up. » fit-il sur ce ton presque paternel, mêlant patience obligée et une pointe de déception, qu’il avait quand il lui demandait de répéter un exercice. « I won’t attack a hallucination. Hallucinations cannot be killed. I know it too much, and if I would be mad at you, I would use my bare hands, not asking you for a wand, which only will put you on your guard. I won’t fight you. How could I do? » fit-il jettant un coup d’oeil à la seringue. « Besides, why did we fight? For what reason? » Il fit une pause. « I don’t remember anything after…» Sa voix s’étouffa. « I don’t wanna talk about it. » Il but du café pour détendre une gorge qui s’était noué d’un coup. C’était précisément ce sujet qui l’avait poussé à se mutiler, à se droguer. Il ne voulait pas recommencer, pas devant Lyssa, même une Lyssa éthérée. « But I don’t remember what you told. I would never…» il s’arrêta. Il n’aurait jamais quoi? Attaquer Lyssa ? Comme il n’aurait jamais attaqué Ashley ? Il ravala ses paroles avec difficulté. « I mean. You have to be more precise about what happened. »

Son explication, bien que surprenante, n’était pas satisfaisante. Simple étoile dans un trou noir, trop vite éteinte. Sa lueur n’était pas suffisante pour éclairer ces souvenirs.
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